Problématique générale : Ailleurs, poésie d'un voyage imaginaire ou prose sur une réalité affreuse ?
Support : Henri Michaux, Voyage en Grande Garabagne et Au pays de la magie, in L'Espace du dedans, pages choisies, coll. nrf Poésie/Gallimard, éd. Gallimard, 1966.
En parcourant les pages consacrées à l'exposition Henri Michaux : L'autre côté sur le site du musée Guggenheim de Bilbao, expliquez :
1. Qui est Henri Michaux ?
2. Que cherche-t-il ?
3. Quels moyens utilise-t-il pour cette recherche ?
4. Quelles thématiques récurrentes peut-on identifier dans son oeuvre plastique ?
Henri Michaux, Sans titre, 1938.
Henri Michaux, Sans titre, 1944.
Henri Michaux, Sans titre, 1950.
Henri Michaux, Sans titre, 1956.
Henri Michaux, Sans titre, 1962.
Henri Michaux, Sans titre, 1963.
Henri Michaux, Sans titre, 1981.
Henri Michaux, Sans titre, 1981.
1. Qu'est-ce qu'une 'utopie' ?
2. Parmi les textes suivants, lesquels présentent des utopies, et dans quels buts ?
Les Utopiens divisent l'intervalle d'un jour et d'une nuit en vingt-quatre heures égales. Six heures sont employées aux travaux matériels, en voici la distribution :
Trois heures de travail avant midi, puis dîner. Après midi, deux heures de repos, trois heures de travail, puis souper.
Ils comptent une heure où nous comptons midi, se couchent à neuf heures, et en donnent neuf au sommeil.
Le temps compris entre le travail, les repas et le sommeil, chacun est libre de l'employer à sa guise. Loin d'abuser de ces heures de loisir, en s'abandonnant au luxe et à la paresse, ils se reposent en variant leurs occupations et leurs travaux. Ils peuvent le faire avec succès, grâce à cette institution vraiment admirable.
Tous les matins, des cours publics sont ouverts avant le lever du soleil. Les seuls individus spécialement destinés aux lettres sont obligés de suivre ces cours ; mais tout le monde a droit d'y assister, les femmes comme les hommes, quelles que soient leurs professions. Le peuple y accourt en foule ; et chacun s'attache à la branche d'enseignement qui est le plus en rapport avec son industrie et ses goûts.
Quelques-uns, pendant les heures de liberté, se livrent de préférence à l'exercice de leur état. Ce sont les hommes dont l'esprit n'aime pas s'élever à des spéculations abstraites. Loin de les en empêcher, on les approuve, au contraire, de se rendre ainsi constamment utiles à leurs concitoyens.
Le soir, après souper, les Utopiens passent une heure en divertissements : l'été dans les jardins, l'hiver dans les salles communes où ils prennent leurs repas. Ils font de la musique ou se distraient par la conversation. Ils ne connaissent ni dés, ni cartes, ni aucun de ces jeux de hasard également sots et dangereux. Ils pratiquent cependant deux espèces de jeux qui ont beaucoup de rapport avec nos échecs ; le premier est la bataille arithmétique, dans laquelle le nombre pille le nombre ; l'autre est le combat des vices et des vertus. Ce dernier montre avec évidence l'anarchie des vices entre eux, la haine qui les divise, et néanmoins leur parfait accord, quand il s'agit d'attaquer les vertus. Il fait voir encore quels sont les vices opposés à chacune des vertus, comment ceux-ci attaquent celles-là par la violence et à découvert, ou par la ruse et des moyens détournés ; comment la vertu repousse les assauts du vice, le terrasse et anéantit ses efforts ; comment enfin la victoire se déclare pour l'un ou l'autre parti.
Thomas More, L'Utopie, trad. de Victor Stouvenel, 1516.
Quinze jours après que j’eus obtenu ma liberté, Keldresal, secrétaire d’État pour le département des affaires particulières, se rendit chez moi, suivi d’un seul domestique. Il ordonna que son carrosse l’attendît à quelque distance, et me pria de lui donner un entretien d’une heure. Je lui offris de me coucher, afin qu’il pût être de niveau à mon oreille ; mais il aima mieux que je le tinsse dans ma main pendant la conversation. Il commença par me faire des complimens sur ma liberté et me dit qu’il pouvait se flatter d’y avoir un peu contribué. Puis il ajouta que, sans l’intérêt que la cour y avait, je ne l’eusse pas si tôt obtenue ; car, dit-il, quelque florissant que notre État paraisse aux étrangers, nous avons deux grands fléaux à combattre : une faction puissante au dedans, et au dehors l’invasion dont nous sommes menacés par un ennemi formidable. À l’égard du premier, il faut que vous sachiez que, depuis plus de soixante et dix lunes, il y a eu deux partis opposés dans cet empire, sous les noms de Tramecksan et Slamecksan, termes empruntés des hauts et bas talons de leurs souliers, par lesquels ils se distinguent. On prétend, il est vrai, que les hauts talons sont les plus conformes à notre ancienne constitution ; mais, quoi qu’il en soit, sa majesté a résolu de ne se servir que des bas talons dans l’administration du gouvernement et dans toutes les charges qui sont à la disposition de la couronne. Vous pouvez même remarquer que les talons de sa majesté impériale sont plus bas au moins d’un drurr que ceux d’aucun de sa cour. (Le drurr est environ la quatorzième partie d’un pouce.)
La haine des deux partis, continua-t-il, est à un tel degré, qu’ils ne mangent ni ne boivent ensemble, et qu’ils ne se parlent point. Nous comptons que les Tramecksans ou hauts talons nous surpassent en nombre ; mais l’autorité est entre nos mains. Hélas ! nous appréhendons que son altesse impériale, l’héritier apparent de la couronne, n’ait quelque penchant aux hauts talons ; au moins nous pouvons facilement voir qu’un de ses talons est plus haut que l’autre, ce qui le fait un peu clocher dans sa démarche. Or, au milieu de ces dissensions intestines, nous sommes menacés d’une invasion de la part de l’île de Blefuscu, qui est l’autre grand empire de l’univers, presque aussi grand et aussi puissant que celui-ci [...]. Ces deux formidables puissances ont, comme j’allais vous dire, été engagées pendant trente-six lunes dans une guerre très-opiniâtre dont voici le sujet. Tout le monde convient que la manière primitive de casser les œufs avant que nous les mangions est de les casser au gros bout : mais l’aïeul de sa majesté régnante, pendant qu’il était enfant, sur le point de manger un œuf, eut le malheur de se couper un des doigts, sur quoi l’empereur son père donna un arrêt pour ordonner à tous ses sujets, sous de grièves peines, de casser leurs œufs par le petit bout. Le peuple fut si irrité de cette loi, que nos historiens racontent qu’il y eut à cette occasion six révoltes, dans lesquelles un empereur perdit la vie et un autre la couronne. Ces dissensions intestines furent toujours fomentées par les souverains de Blefuscu ; et, quand les soulèvements furent réprimés, les coupables se réfugièrent dans cet empire. On suppute que onze mille hommes ont, à différentes époques, aimé mieux souffrir la mort que de se soumettre à la loi de casser leurs œufs par le petit bout.
Jonathan Swift, Les Voyages de Gulliver, Voyage à Lilliput, trad. de Desfontaines, 1726.
Comme j'entrais dans ce village, je fus conduit par un bruit étrange vers une place pleine de monde au milieu de laquelle, sur une estrade, deux hommes presque nus, chaussés de lourds sabots de bois, solidement fixés, se battaient à mort.
Quoique loin d'assister pour la première fois à un spectacle sauvage, un malaise me prenait à entendre certains coups de sabots au corps, si sourds, souterrains.
Le public ne parlait pas, ne criait pas, mais uhuhait. Râles de passions complexes, ces plaintes inhumaines s'élevaient comme d'immenses tentures autour de ce combat bien "vache", où un homme allait mourir sans aucune grandeur.
Et ce qui arrive toujours arriva : un sabot dur et bête frappant une tête. Les nobles traits, comme sont même les plus ignobles, les traits de cette face étaient piétinés comme betterave sans importance. La langue à paroles tombe, tandis que le cerveau à l'intérieur ne mijote plus une pensée, et le cœur, faible marteau, à son tour reçoit des coups, mais quels coups !
Allons, il est bien mort à présent ! A l'autre donc la bourse et le contentement.
"Alors, me demanda mon voisin, que pensez-vous de cela ?
- Et vous ? dis-je, car il faut être prudent en ces pays.
- Eh bien ! reprit-il, c'est un spectacle, un spectacle parmi d'autres. Dans la tradition, il porte le numéro 24. "
Et sur ces paroles, il me salua cordialement.
Henri Michaux, Voyage en grande Garabagne, éd. Gallimard, 1936.
1. Cherchez la définition d'"état-tampon".
2. Comment la citation de l'encadré éclaire-t-elle les textes des recueils étudiés ?
Étudiez l'extrait du Voyage en Grand Garabagne.
Mes pays imaginaires : pour moi une sorte d'États-tampons, afin de ne pas souffrir de la réalité.
En voyage où presque tout me heurte, ce sont eux qui prennent les heurts, dont j'arrive alors, moi, à voir le comique, à m'amuser...
Mes "Émanglons", "Mages", "Hivinizikis" furent tous des personnages tampons suscités par le voyage.
Henri Michaux, Passages, éd. Gallimard, 1963.
Toujours pressés, en avant d'eux-mêmes, fébriles, courant de-ci de-là, ils perdraient jusqu'à leurs mains. Impossible de leur donner une satisfaction un peu prolongée.
Enthousiastes, impétueux et "en pointe", mais toujours pour peu de temps, diplomates-papillons, posant partout des jalons qu'ils oublient, avec une police et un état-major possédant des dizaines de codes secrets extrêmement ingénieux, dont on ne sait jamais lequel appliquer, qui changent et se truquent à nouveau constamment.
Joueurs (du matin au soir occupés à jouer aux dés leur fortune, qui change de mains d'un instant à l'autre, à ne plus savoir jamais qui est l'endetté, qui le créancier), escamoteurs, combinards, brouillons, non par confusion et brume de l'esprit, mais par une multitude de clartés surgissant hors de propos, logiciens effrénés, mais criblés de fuites et de départs intuitifs, prouvant l'existence et la non-existence et tout ce qu'on veut en général et ce qu'on ne veut pas, par raisonnement, par non-raisonnement, par raisonnements tirés de non-raisonnements, distraits mais roublards et presque infatigables, entrant (mais pour peu d'heures) dans le lit et le sommeil à la fois, en sortant pareillement, comme une porte qu'on ouvre et qu'on ferme, se fâchant pour un rien, distraits de leur colère par moins que rien, par mouche qui vole, offerts comme voile à tous les vents, tout en larmes très sincères au chevet du père malade, courant au testament, discutant l'héritage, assis sur le lit encore chaud, l'enterrant en un tournemain (ça vaut mieux ; sans quoi ils l'oublieraient jusqu'à ce qu'il pue).
Se prosternant devant leurs dieux comme mécaniques remontées à fond, des centaines de fois, puis repartant d'un bond, sans se retourner ; aimant comme ils adorent, vite, avec ardeur, "et puis n'en parlons plus", se mariant sans préméditation, au hasard d'une rencontre, sur-le-champ, et divorçant de même, sans préparation, travaillant et faisant marché ou métier d'artisan en pleine rue, dans le vent et la poussière et les ruades des chevaux ; parlant comme une mitrailleuse tire ; à cheval tant qu'il se peut et au galop, ou s'ils sont à pied, les bras en avant, comme s'ils allaient enfin dégager et débroussailler pour de bon cet Univers plein de difficultés et d'incidents qui se présente sans cesse devant eux.
Henri Michaux, Voyage en grande Garabagne, éd. Gallimard, 1936.
Comment, dans ces textes, la poésie conduit-elle dans des territoires extraordinaires ?
Vous commenterez le texte d'Henri Michaux.
Pensez-vous que la poésie soit une invitation au voyage ? Vous répondrez à cette question en vous fondant sur les textes du corpus ainsi que sur les textes et œuvres que vous avez étudiés et lus.
1. Personne ou animal qui remorque un bateau.
2. Lanternes.
3. Acides.
4. Nom inventé par Rimbaud à partir de l'adjectif bleu.
5. Orthographe de Rimbaud.
6. Retour des vagues sur elles-mêmes.
Je dis qu'il faut être voyant, se faire voyant.
Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. Toutes les formes d'amour, de souffrance, de folie ; il cherche lui-même, il épuise en lui tous les poisons, pour n'en garder que les quintessences. Ineffable torture où il a besoin de toute la foi, de toute la force surhumaine, où il devient entre tous le grand malade, le grand criminel, le grand maudit, - et le suprême Savant ! - Car il arrive à l'inconnu ! Puisqu'il a cultivé son âme, déjà riche, plus qu'aucun ! Il arrive à l'inconnu, et quand, affolé, il finirait par perdre l'intelligence de ses visions, il les a vues ! Qu'il crève dans son bondissement par les choses inouïes et innombrables : viendront d'autres horribles travailleurs ; ils commenceront par les horizons où l'autre s'est affaissé !
A. Rimbaud, lettre à P. Demeny dite lettre 'du voyant', 15 mai 1871.
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs1 :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.
Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'œil niais des falots2 !
Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures3,
L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.
Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;
Où, teignant tout à coup les bleuités4, délires
Et rhythmes5 lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour !
Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs6, et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !
A. Rimbaud, "Le Bateau ivre" (extrait), Poésies, 1871.
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;
Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.
José-Maria de Heredia, Les Trophées, 1893.
Quoiqu'ils sachent parfaitement que les étoiles sont autre chose que des lumières considérables sur l'apparence du ciel, ils ne peuvent s'empêcher de faire des semblants d'étoiles pour plaire à leurs enfants, pour se plaire à eux-mêmes, un peu par exercice, par spontanéité magique.
Celui qui n'a qu'une petite cour lui fait un plafond fourmillant d'étoiles qui est la chose la plus belle que j'ai vue. Cette pauvre cour, entourée de murs fatigués au point de paraître plaintifs, sous ce ciel personnel, étincelant, grondant d'étoiles, quel spectacle ! J'ai souvent réfléchi et tenté de calculer à quelle hauteur pouvaient bien se trouver ces étoiles ; sans y arriver, car si quelques voisins en profitent, leur nombre est peu considérable et ils les voient assez floues. Par contre, elles ne passent jamais sous un nuage.
Toutefois, j'ai remarqué qu'on prenait grand soin de leur éviter les environs de la lune, par crainte sans doute de les faire passer devant par distraction.
Il paraît que plus que toute autre manifestation de force magique, celle-ci excite l'envie et les désirs. Les voisins luttent, luttent hargneusement, essaient de souffler les étoiles d'à côté. Et des vengeances sans fin s'ensuivent.
Henri Michaux, Au Pays de la Magie, 1941.
Comment l'artiste a-t-elle représenté les peuples de Grande Garabagne ? Pourquoi, selon vous, ce choix ?
Imaginez et réalisez quatre cartes postales envoyées par le poète de différents lieux lors de ses voyages dans les pays d'Ailleurs.
Chaque carte postale aura un recto illustré et un verso écrit.
Coco Fronsac, Voyage en Grande Garabagne (1936) ; hommage à Henri Michaux, 2005.
Punition des voleurs, leurs bras durcissent, ne peuvent plus être contractés, ni tournés, ni pliés. Et plus durcissent, et plus durcissent, et chair durcit, muscle durcit, artères et veines et le sang durcit. Et durci, le bras sèche, sèche, bras de momie, bras étranger.
Mais il reste attaché. Vingt-quatre heures suffisent et le voleur insoupçonné, croit-il, et savourant l'impunité, sent tout à coup son bras sécher. Déchirante désillusion.
Les bras d'argent sont les bras d'une princesse royale qui vécut il y a des siècles, du nom de Hanamuna.
Elle avait dû voler. Malgré son sang royal elle ne peut échapper au châtiment des Mages.
En l'espace peut-être d'une heure de sommeil, ses bras durcirent. En rêve, dit-on, elle se vit des avant-bras d'argent. Elle se réveilla, et avec horreur, les vit au bout de ses bras. Vision atroce. On montre encore son corps embaumé, ses petits avant-bras d'argent. Je les ai vus.
Henri Michaux, Au Pays de la Magie, 1941.
Préparez un bref exposé sur deux des groupements de poèmes suivants :
Après une brève introduction, vous développerez le thème choisi en montrant comment il se manifeste dans les textes du recueil (vous évoquerez au cours de votre exposé au moins trois textes, et vous penserez à lire ou à projeter des extraits).
Une prestation orale ne peut atteindre la moyenne si l'un des éléments suivants est présent :
- l'exposé montre que les poèmes ne sont pas compris
- l'exposé est une simple redite des poèmes
- l'exposé n'est pas compréhensible en plusieurs endroits
- l'exposé est très court
/20 | De 1 à 5 | De 6 à 10 | De 11 à 15 | De 16 à 20 |
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S'exprimer à l'oral |
L'expression et le niveau de langue orale sont acceptables. |
L'expression et le niveau de langue orale sont corrects. |
L'expression est fluide et le niveau de langue orale est correct. L'élève s'adresse à son auditeur. |
L'expression est fluide et le niveau de langue orale est correct. L'élève communique avec aisance et conviction. |
Lire, analyser, interpréter ; tisser des liens entre différents textes |
Une partie du thème est traitée. |
Le thème choisi est traité de façon passable. Un rapprochement est effectué entre les poèmes. |
Le thème choisi est traité de façon satisfaisante. Plusieurs rapprochements sont effectués entre les poèmes. |
Le thème choisi est traité de façon intéressante. Les rapprochements mettent en évidence un sens commun aux poèmes. |
Construire un jugement argumenté |
La réponse est structurée : introduction, développement, conclusion. |
La réponse est structurée et suit une logique perceptible. Des références précises aux textes sont faites. |
La réponse est structurée et suit une logique explicite et pertinente. Des références précises aux textes sont faites. |