Normoxie : quantité d'oxygène dans le sang suffisante pour l'activité normale des tissus (PO2 entre 0,17 bar et 0,21 bar).
Hypoxie : diminution de l'apport d'oxygène aux tissus [...] ne permettant pas aux tissus d'avoir une activité normale (entre 0,12 bar et 0,17 bar de PO2).
Anoxie : quantité d'oxygène ne permettant pas la survie des tissus (inférieure à 0,12 bar de PO2).
Bernier, F. et Lemaître, F. Physiopathologie de la plongée en apnée. Dans Lemaître, F. (2015). L'apnée : de la théorie à la pratique. Presses universitaires de Rouen et du Havre
La perte de connaissance est probablement le plus grand danger de la plongée en apnée. Elle est liée à une hypoxie cérébrale. La perte de connaissance en elle-même n'est pas semble-t-il particulièrement dangereuse. Ses conséquences sont toutefois dramatiques. L'apnéiste effectue se reprise respiratoire alors que les voies aériennes se trouvent immergées, et c'est la noyade.
Bernier, F. et Lemaître, F. Physiopathologie de la plongée en apnée. Dans Lemaître, F. (2015). L’apnée : de la théorie à la pratique. Presses universitaires de Rouen et du Havre
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Bernier, F. et Lemaître, F. Physiopathologie de la plongée en apnée. Dans Lemaître, F. (2015). L’apnée : de la théorie à la pratique. Presses universitaires de Rouen et du Havre
L'apnéiste n'est pas lui-même capable de s'apercevoir qu'il va perdre connaissance. Mais son coéquipier dispose de plusieurs signes annonciateurs :
- expiration d'air sous l'eau, qui se manifeste par la présence de bulles [...] ;
- en apnée dynamique ou en poids constant, accélération vers la fin qui laisse à penser que l'apnéiste force probablement son apnée ;
- en apnée dynamique, changements de trajectoires, début de zig-zags, etc.
Bernier, F. et Lemaître, F. Physiopathologie de la plongée en apnée. Dans Lemaître, F. (2015). L’apnée : de la théorie à la pratique. Presses universitaires de Rouen et du Havre
Il ne faut jamais faire d'hyperventilation. L'apnéiste doit toujours évoluer en binôme, et son binôme doit toujours pouvoir le voir et être capable, physiquement et techniquement, d'aller le chercher en cas de problème. Quant au lestage, il convient de le calculer de façon à avoir une flottabilité légèrement positive en surface.
Bernier, F. et Lemaître, F. Physiopathologie de la plongée en apnée. Dans Lemaître, F. (2015). L’apnée : de la théorie à la pratique. Presses universitaires de Rouen et du Havre
Si l'apnéiste est en PC, il faut le remonter immédiatement. Une fois à la surface, le masque sera ôté, et une insufflation d'air dans les narines sera effectuée. La reprise de conscience sera quasi immédiate. La surveillance de l'état de conscience, durant tout le trajet jusqu'au bateau, sera naturellement nécessaire.
Bernier, F. et Lemaître, F. Physiopathologie de la plongée en apnée. Dans Lemaître, F. (2015). L’apnée : de la théorie à la pratique. Presses universitaires de Rouen et du Havre
Syncope modérée : l’apnéiste reprend conscience après sa syncope | Syncope sévère : l’apnéiste ne reprend pas conscience mais ventile | Syncope très sévère : l’apnéiste ne reprend pas conscience et ne ventile pas |
Mise en position de confort + sous O2 15l/min pendant 10 minutes + protocole S.Y.N.C.O.P.E + surveillance pendant une heure |
Mise en PLS + sous O2 15l/min + surveillance ventilation et pouls + appel du 15 ou 18 |
Victime placée sur le dos, voies aériennes libérées, deux insufflations. S'il y a un pouls carotidien, poursuivre la ventilation seule et surveiller le pouls. Si le pouls carotidien est absent, débuter la réanimation cardio-pulmonaire (R.C.P.) : massage cardiaque externe, insufflations au B.A.V.U. avec oxygène et ballon réservoir. 90 massages par minute, 30 massages pour 2 insufflations. Appel du 15 ou 18 |
À la troisième syncope, un nouveau certificat médical d’absence de contre-indication, établi par un médecin du sport / fédéral ou hyperbare est requis. |
Un nouveau certificat médical d’absence de contre-indication, établi par un médecin du sport / fédéral ou hyperbare est requis. |
Le protocole S.Y.N.C.O.P.E
D'après une proposition d'Éric de Grossouvre (2025) et le Guide Pédagogique de formation RIFA Apnée version 12/2021 accessible à l'adresse https://apnee.ffessm.fr/uploads/media/default/0001/08/66789c2db4fd55e705f63963b3771b5a7d7b445e.pdf.
L'œdème pulmonaire (accumulation de liquide dans les poumons) dit "œdème pulmonaire d'immersion (OPI)" ou "œdème aigu pulmonaire (OAP)" constitue une pathologie relativement nouvelle puisque décrite pour la première fois dans les années 1980. Par le passé, l'OPI a probablement été confondu avec la surpression pulmonaire. Souvent bénin, parfois récidivant, il peut être mortel.
La surpression pulmonaire est due au passage d'air dans le sang. L'OPI est dû au passage de sang (liquides) dans les alvéoles pulmonaires. [Les OPI représenteraient 10 à 15 % des accidents graves contre 1 à 2 % pour les surpressions pulmonaires: Dr J.-L. Méliet coordinateur, Recommandations de bonne pratique - Prise en charge en santé au travail des salariés intervenant en conditions hyperbares, MedSuhHyp et SFMT, 2015, p. 30.]
Forest, A. (2020). Plongée Plaisir niveau 4.
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La plongée entraîne divers phénomènes vasoconstricteurs provoquant une redistribution des masses sanguines vers le thorax: blood-shift et froid en particulier. Cela peut conduire à une plus ou moins grande augmentation de la pression capillaire pulmonaire, au risque de provoquer le passage de liquide (sang) dans les alvéoles, en cas de "défaillance de la barrière alvéolo-capillaire". Avoir une pression intra-thoracique moyenne inférieure à celle de l'air à la bouche pourrait favoriser cette défaillance: plongeur en bouteille qui se met sur le dos ou recycleur avec sac respiratoire sur le dos, plongeur allongé regardant le sol. Le stress, l'effort physique peuvent augmenter de façon importante la pression capillaire pulmonaire et favoriser également cette défaillance.
Une tension artérielle élevée, une anomalie cardiaque même légère, l'âge, l'eau froide, l'effort ou encore le stress constituent des facteurs favorisants.
Forest, A. (2020). Plongée Plaisir niveau 4.
L'OPI survient dans l'eau, généralement au fond avec aggravation à la remontée. Des signes tels que de la toux en immersion et une sensation d'étouffement doivent immédiatement alerter le plongeur. A la sortie de l'eau, des crachats sanguinolents peuvent être constatés, de même qu'une détresse respiratoire voire un malaise. Les signes cliniques sont similaires à ceux d'une surpression pulmonaire mais sans signes neurologiques.
Forest, A. (2020). Plongée Plaisir niveau 4.
A ce stade des connaissances des facteurs de risque, il est difficile de proposer des recommandations aux plongeurs. La meilleure des préventions semble être d'ordre médical, lors de la visite préventive, avec la détection des profils à risque.
Forest, A. (2020). Plongée Plaisir niveau 4.
• Sortir de l'eau le plus rapidement possible.
• Mettre la victime à l'abri et lui retirer sa combinaison pour favoriser la ventilation et améliorer les flux sanguins.
• Mettre la victime sous oxygène (15 l/min, masque à haute concentration), la mettre à l'abri du froid et des chocs, la rassurer.
• Lancer la procédure d'alerte : CROSS en mer ou depuis le littoral: VHF canal 16, VHF-ASN canal 70, 196 au téléphone; SAMU: téléphone 15 dans les autres cas.
Forest, A. (2020). Plongée Plaisir niveau 4.
Le protocole P.E.C.C.A.
Toutes les réponses sont négatives | Une réponse est positive |
Fin de la séance d'apnée et sortie de l'eau. |
Fin de la séance d'apnée et sortie de l'eau. Mise sous O2 + appel du 15 ou 18 |
S'il n’y a pas de baisse de performance lors d'une séance de sport terrestre, l’apnéiste peut reprendre une activité aquatique dans un espace protégé (piscine, milieu naturel proche du bord…) à moins de 5 mètres de profondeur. |
S'il n’y a pas de baisse de performance lors d'une séance de sport terrestre, après avis d’un médecin compétent dans la ou les pratiques sportives subaquatiques concernées, l’apnéiste peut reprendre une activité aquatique dans un espace protégé (piscine, milieu naturel proche du bord…) à moins de 5 mètres de profondeur. |
En cas de manifestation anormale d’effort, consulter son médecin de plongée. L’accès à une profondeur au-delà de 5 m et jusqu’à 15 doit rester très progressif et sans efforts (pas de Valsalva brutal à la descente, pas de demi-tour brutal, …) Pour la reprise de l’apnée en profondeur (> 15 mètres) ou la participation à une compétition d’apnée : un nouveau certificat médical d’absence de contre-indication, établi par un médecin du sport / fédéral ou hyperbare est requis. |
D'après le document Accident respiratoire d’apnée en eau libre lors de séances de travail ou recherche de profondeur, en apnée, CMPN – octobre 2023, disponible à https://medical.ffessm.fr/uploads/media/default/0001/10/ccd3b3bf01ea5877afcf2db3233002169998f545.pdf.
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Siège de l'audition et de l'équilibre, fragiles, extrêmement sollicitées en plongée, les oreilles méritent toute notre attention. Mieux en comprendre le fonctionnement permet d'adapter son comportement en tant que guide de palanquée, dans le souci permanent de la prévention des risques.
Une oreille se compose de trois grandes parties:
• L'oreille externe avec le pavillon et le conduit auditif qui mène à la paroi extérieure du tympan. Ce conduit est en communication avec le milieu ambiant: air en surface, eau en immersion.
• L'oreille moyenne, ou caisse tympanique, est délimitée par la paroi interne du tympan et par la fenêtre ovale. Elle contient trois osselets (marteau, enclume, étrier) maintenus par des ligaments. Elle communique avec le pharynx (arrière-nez) par l'intermédiaire de la trompe d'Eustache, conduit généralement fermé qui s'ouvre spontanément toutes les 2 ou 3 minutes et lors de la déglutition, en faisant intervenir les muscles péristaphylins.
Le rôle essentiel de ce canal de communication est d'assurer la ventilation et l'équilibre des pressions dans l'oreille moyenne. L'étrier, solidaire de la fenêtre ovale, met en communication l'oreille moyenne et l'oreille interne.
• L'oreille interne est un labyrinthe empli de liquide. Elle contient : - la cochlée (avec la fenêtre ovale et la fenêtre ronde), organe de l'audition d'où part le nerf cochléaire ; - le vestibule et les canaux semi-circulaires, organes jouant un rôle dans l'équilibre, d'où part le nerf vestibulaire.
La réunion du nerf cochléaire et du nerf vestibulaire constitue le nerf auditif.
A 80%, les accidents ou incidents de plongée concernent les oreilles.
Forest, A. (2020). Plongée Plaisir niveau 4.
A la descente, si l'équilibre des pressions ne s'effectue pas dans l'oreille moyenne, la dépression créée déforme le tympan qui se tend à l'extrême et se congestionne. Cette congestion peut gagner la trompe d'Eustache et réduire sa perméabilité, rendant encore plus difficiles les manœuvres d'équipression. Ce cercle vicieux ne fait qu'aggraver l'otite.
Une otite barotraumatique peut aboutir à une perforation du tympan. Le plongeur ressent généralement une forte douleur, accompagnée parfois de saignements et d'acouphènes (bourdonnements, sifflements...). Certains cas présentent aussi une surdité temporaire, voire des vertiges. La cicatrisation demande plusieurs semaines.
Le "coup de piston" de l'étrier dans la fenêtre ovale provoque une brusque augmentation de pression dans le milieu liquidien
Il peut résulter : d'un équilibrage brutal à la descente, par exemple du fait d'un Valsalva tardif et donc violent ; d'une erreur de procédure à la remontée en effectuant un Valsalva plutôt qu'une manœuvre de Toynbee ou une simple déglutition.
Le mécanisme est simple à comprendre.
1) à la descente une dépression apparaît dans l'oreille moyenne faisant, en particulier, s'incurver le tympan; 2) plus la manœuvre d'équilibrage est tardive, plus elle risque d'être violente et non contrôlée, provoquant une arrivée d'air massive et brutale; 3) le retour brutal du tympan à sa position d'équilibre provoque une réaction en chaîne sur les osselets solidaires entre eux (marteau-enclume-étrier) pouvant conduire à la rupture de la fenêtre ovale avec atteinte de la cochlée voire même de la fenêtre ronde.
L'oreille interne peut ainsi être endommagée avec une perte d'audition et/ou des troubles de l'équilibre, temporaires ou définitifs.
La prévention est évidente : équilibrer régulièrement au cours de la descente par une manœuvre douce et anticipée ; ne jamais faire de Valsalva à la remontée non seulement pour éviter ce type de barotraumatisme
Forest, A. (2020). Plongée Plaisir niveau 4.
Les eaux chaudes sont favorables au développement de la flore microbienne. Celle-ci peut être responsable d'une inflammation du conduit auditif externe. Il est conseillé de rincer ses oreilles avec de l'eau douce et tiède après chaque plongée, et de bien les sécher en évitant d'utiliser du coton. Avant la plongée, cela peut être complété par l'application d'huile d'amande douce dans le conduit auditif, afin de le protéger du milieu extérieur.
En cas d'otite légèrement douloureuse, il est formellement déconseillé d'utiliser des médicaments contenant un anesthésiant si l'on continue à plonger: en ne ressentant plus de douleur, on peut en arriver à perforer un tympan par une manœuvre d'équilibrage brusque et/ou tardive. De même, si une otite persiste, il faut consulter sans tarder un médecin. Une infection peut aggraver l'otite et conduire là aussi à une perforation du tympan.
Forest, A. (2020). Plongée Plaisir niveau 4.
Ce phénomène, souvent bénin, se produit généralement lors de la remontée. Assez fréquent (10 % des plongeurs), il est dû à un manque de perméabilité de l'une des deux trompes d'Eustache, ce qui retarde l'équilibre des pressions dans l'une des deux oreilles moyennes. Les informations transmises aux organes de l'équilibre (vestibule) n'étant pas symétriques, il en résulte un vertige bref et fugace avec désorientation. La conduite à tenir consiste à déglutir, sans jamais faire de Valsalva.
Forest, A. (2020). Plongée Plaisir niveau 4.
Lors de la phase de désaturation, une bulle d'azote peut se trouver coincée dans l'artère terminale d'une des deux oreilles. Une bulle peut également apparaître dans les liquides de l'oreille interne.
Dans les deux cas, un accident de désaturation peut se déclarer, avec troubles de l'équilibre, vertiges, nausées et vomissements. Ces symptômes sont parfois accompagnés d'une perte d'audition et de bourdonnements. Ils peuvent survenir dans l'eau ou dans les heures qui suivent une plongée. La prévention passe par le respect des procédures de désaturation - en évitant toute mise en surpression du thorax comme celle créée par un Valsalva ou un effort à la remontée - et la prise en compte d'éventuels facteurs favorisants
Forest, A. (2020). Plongée Plaisir niveau 4.
C'est une expérience courante en entrant dans l'eau - piscine, lac ou mer d'avoir une sensation de froid. La raison en est que la chaleur corporelle est dispersée 20 fois plus rapidement dans l'eau que dans l'air.
Malgré cela, il ne faut que quelques minutes à l'organisme pour s'adapter. Une restriction des vaisseaux sanguins périphériques réduit le flux sanguin et ralentit la dispersion de la chaleur corporelle ; cette condition favorise le maintien d'une température corporelle constante d'environ 36°, ce qui est nécessaire aux fonctions vitales.
Cependant si le corps reste assez longtemps dans l'eau alors la dispersion de la chaleur sera telle que l'organisme réagira en contractant des muscles (frissons) pour tenter de produire de la chaleur ; cependant ce mécanisme nécessite de l'énergie qui sera épuisée en peu de temps. Ainsi, si le corps diffuse de la chaleur pendant une longue période, la température corporelle continuera à baisser et les frissons deviendront plus intenses et prolongés ; dans cette condition, les mains et les pieds deviennent engourdis, exposant à d'autres accidents.
Si la température corporelle descend en dessous de 35°, une hypothermie se produit, à 32° la capacité de raisonnement est altérée, et en dessous de 32° il y a une menace immédiate pour la vie.
Umberto Pelizzari et Stefano Tovaglieri, Manual of freediving, éd. Idelson-Gnocchi Ltd., 2004.
[L'hypothermie] est définie par une température centrale inférieure à 35 °C. En dessous de cette température, les muscles s'affaiblissent et les mouvements volontaires et les frissons se réduisent. Avec la perte de ces mécanismes générateurs de chaleur, la température centrale peut commencer à baisser assez rapidement.
Lorsque la température centrale chute à 34 °C, une confusion mentale apparaît, avec peu après une perte de conscience. Lorsque la température chute en dessous de 28 °C, des modifications cardiovasculaires graves peuvent survenir, notamment une chute de la fréquence cardiaque et des arythmies entraînant une fibrillation ventriculaire qui est peut-être fatale. Cependant, il est possible de se remettre complètement d'une hypothermie même extrême, à condition que le sujet soit réchauffé lentement, de préférence "de l'intérieur". En effet, la diminution de la température des tissus corporels, en particulier du cerveau, réduit considérablement leurs besoins métaboliques et leur permet de supporter une forte restriction de l'apport sanguin. Dans de tels cas, il est important de ne pas interrompre prématurément les efforts de réanimation du sujet.
Il est déconseillé de réchauffer la surface d'un individu hypotherme trop rapidement, c'est-à-dire par des couvertures chaudes ou des frottements vigoureux, car l'augmentation du flux sanguin vers la périphérie peut compromettre le flux sanguin vers les organes vitaux et entraîner d'autres problèmes. Parmi les mesures simples pouvant être utilisées pour réchauffer une personne hypotherme, citons le fait de la recouvrir de couches de couvertures sèches et, si elle est vigile, de lui donner des boissons chaudes sans alcool.
Pocock, G., Richards, C. D., & Richards, D. A. (2018). Physiologie humaine et physiopathologie. Oxford University Press. Elsevier Masson.
En l’absence de noyade, si la victime est consciente et en l’absence de vomissements. La réhydratation orale est conduite selon la sensation de soif du patient avec de l’eau plate (sur la base d’un litre en une heure).
Guide Pédagogique de formation RIFA Apnée version 12/2021 accessible à l'adresse https://apnee.ffessm.fr/uploads/media/default/0001/08/66789c2db4fd55e705f63963b3771b5a7d7b445e.pdf.