À l'issue d'une plongée, l’apnéiste a une toux productive
avec des traces de sang dans les crachats.
[L'hypothermie] est définie par une
température centrale inférieure à 35 °C. En dessous de
cette température, les muscles s'affaiblissent et les
mouvements volontaires et les frissons se réduisent. Avec
la perte de ces mécanismes générateurs de chaleur, la
température centrale peut commencer à baisser assez
rapidement.
Lorsque la température centrale chute à 34 °C, une
confusion mentale apparaît, avec peu après une perte de
conscience. Lorsque la température chute en dessous de 28
°C, des modifications cardiovasculaires graves peuvent
survenir, notamment une chute de la fréquence cardiaque
et des arythmies entraînant une fibrillation
ventriculaire qui est peut-être fatale. Cependant, il est
possible de se remettre complètement d'une hypothermie
même extrême, à condition que le sujet soit réchauffé
lentement, de préférence "de l'intérieur". En effet,
la diminution de la température des tissus corporels, en
particulier du cerveau, réduit considérablement leurs
besoins métaboliques et leur permet de supporter une
forte restriction de l'apport sanguin. Dans de tels cas,
il est important de ne pas interrompre prématurément les
efforts de réanimation du sujet.
Il est déconseillé de réchauffer la surface d'un individu
hypotherme trop rapidement, c'est-à-dire par des
couvertures chaudes ou des frottements vigoureux, car
l'augmentation du flux sanguin vers la périphérie peut
compromettre le flux sanguin vers les organes vitaux et
entraîner d'autres problèmes. Parmi les mesures simples
pouvant être utilisées pour réchauffer une personne
hypotherme, citons le fait de la recouvrir de couches de
couvertures sèches et, si elle est vigile, de lui donner
des boissons chaudes sans alcool.
Pocock, G., Richards, C. D., & Richards, D. A. (2018).
Physiologie humaine et physiopathologie. Oxford
University Press. Elsevier Masson.
L'alimentation et l'hydratation
L'hypoglycémie
La déshydratation
En immersion, un volume sanguin notable est déplacé vers
des vaisseaux qui peuvent l'accueillir dans l'abdomen et le
thorax : veines abdominales, circulation pulmonaire,
cavités cardiaques. La redistribution du volume sanguin
(largement vers le thorax) peut atteindre 0,7l.
Le remplissage cardiaque entraîne, surtout chez les sujets
jeunes, une diminution de fréquence cardiaque : bradycardie
réflexe.
La redistribution immédiate de volume sanguin lors de
l'immersion résulte d'une diminution de capacité des
vaisseaux. L'entrée lente mais continue d'eau
interstitielle das les vaisseaux tend, elle, à créer une
augmentation du volume de plasma.
En réponse à ces deux actions, les mécanismes régulateurs
du volume plasmatique augmentent la production d'urine. Le
début urinaire passe ainsi de 1ml/min à terre à 6ml/min
dans l'eau après 2h d'immersion immobile. On parle de
diurèse d'immersion.
En plongée, avec activité physique, ce débit est en moyenne
de 4ml/min. La perte de masse d'eau de l'organisme est
ainsi de l'ordre de 250ml pour une heure d'immersion.
Toute immersion produisant une déshydratation, il est
important en étant normalement hydraté et de se réhydrater
après la plongée. L'eau est la seule boisson conseillée.
Pour laisser à notre organisme le temps de l'assimiler, il
est conseillé de boire par petites prises régulières de 0,3
à 0,5 litre d'eau par heure d'immersion.
L'hypothermie
Les malaises respiratoires
La Perte de contrôle moteur
La "samba" serait due à une hypoxie sévère, qui se
prolongerait quelques secondes après la reprise
ventilatoire. Elle constituerait l'étape ultime avant la
syncope.
Mécanisme
La "samba" est une perte de contrôle moteur (le sujet ne
sait plus ce qu'il fait) sans perte de connaissance.
Lorsqu'elle se produit, c'est en surface, sans signes
avant-coureurs, dans les 20 à 30 secondes qui suivent la
sortie d'apnée, lors de la reprise ventilatoire. Elle se
caractérise par des gesticulations incontrôlées et
désordonnées, avec un mouvement saccadé de la tête,
rappelant celui de la célèbre danse.
Conduite à tenir
Le retour à la normale est quasi immédiat, à la condition
que l'apnéiste soit assisté afin de prévenir le risque de
noyade : éviter qu'il ne coule ; maintenir les voies
aériennes hors de l'eau ; retirer le masque pour favoriser
une bonne ventilation ; stimuler la victime par le contact
physique et la parole. Conseils à suivre à la suite d'une
"samba"/syncope : mettre fin à la séance ; repos ;
hydratation ; si nécessaire, préparer une mise sous
oxygène.
Prévention
Pas d'apnée SEUL sans surveillance. Avant une apnée,
toujours vérifier que la SÉCURITÉ est en place, prête à
fonctionner. ANNONCEZ ce que vous comptez faire et faites
ce que vous avez annoncé. "Je dis ce que je fais, je fais
ce que je dis." Ne pas pousser ses apnées à la LIMITE. Se
connaître et savoir ÉCOUTER son corps, travailler aux
sensations plutôt qu'à la montre. Éviter l'HYPERVENTILATION
en se méfiant de ces trois facteurs : amplitude, fréquence
et temps de ventilation. (SAHEL)
La syncope hypoxique
La syncope est la conséquence d'un manque d'oxygène : en
danger, le système nerveux central se met en veille.
Mécanisme
La syncope en apnée est une perte de connaissance brutale,
temporaire et réversible due à une diminution excessive des
réserves d'oxygène. Elle est également nommée syncope
hypoxique ou syncope anoxique. Elle peut
conduire à la noyade si l'apnéiste est encore dans l'eau
lors de la reprise du réflexe ventilatoire.
La syncope apparaît généralement en fin d'apnée, à
l'approche de la surface, voire même juste après qu'elle
ait été atteinte.
Symptômes
Des signes peuvent précéder la syncope :
Sur soi
|
Sur autrui
|
Sensation de bien-être inhabituel ; lourdeur et
chaleur dans les muscles des cuisses ; picotements
aux extrémités ; vertiges ; troubles visuels ;
tremblements ; désorientation ; etc.
|
Au fond : accélération du rythme de nage en fin
d'apnée ; tête tendue vers le mur ; lâcher de
bulles ; absence de mouvements ; etc.
En surface : regard vide ; coloration du visage
anormale ; pas de reprise de ventilation.
|
Mais la syncope peut aussi n'être annoncée par aucun signe.
Conduite à tenir
La personne qui assure la sécurité en surface doit
descendre le plus rapidement possible pour porter
assistance à la victime et la remonter. Dès l'arrivée en
surface, il faut lui maintenir les voies aériennes hors de
l'eau et avertir les secours par le signe de détresse. À ce
stade, qui dure rarement plus de 30 secondes, il est
conseillé de favoriser le retour à la conscience en le
stimulant par la voix, en le secouant, voire même en lui
administrant une ou deux "gifles" légères.
Prévention
Pas d'apnée seul sans surveillance. Avant une apnée,
toujours vérifier que la sécurité est en place, prête à
fonctionner. Annoncer ce que vous comptez faire et faire ce
que vous avez annoncé. "Je dis ce que je fais, je fais ce
que je dis." Ne pas pousser ses apnées à la limite. Se
connaître et savoir écouter son corps, travailler aux
sensations plutôt qu'à la montre. Éviter l'hyperventilation
en se méfiant de ces trois facteurs : amplitude, fréquence
et temps de ventilation.
|
O2
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CO2
|
N2
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Air ambiant (100%)
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21%
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0.03%
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79%
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Air alvéolaire
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14%
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6%
|
78%
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Seuil de rupture de l'apnée
|
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6.8%
|
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Troubles du jugement critique
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5.3%
|
|
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Perte de connaissance
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4%
|
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Autres malaises
Malaise
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Cause
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Symptômes
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Prévention
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Essoufflement (hypercapnie)
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Après un épisode de palmage intense ou au cours
d'apnées répétitives rapprochées, sans récupération
suffisante, PaCO2 peut atteindre 50 à 70 mm Hg,
zone de narcose au gaz carbonique
|
Anxiété, essoufflement, augmentation du rythme
respiratoire, qui devient anarchique, confusion
gestuelle, maux de tête, nausée.
|
Prendre le temps de bien récupérer
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Syncope sino-carotidienne
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Changement de position de la tête et
hyper-extension.
|
Perte de connaissance
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Ne pas lever la tête.
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Syncope vaso-vagale
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Suite à une douleur vive, une émotion violente,
chute de la tension artérielle et bradycardie qui
entraînent une chute du débit sanguin cérébral
|
Sensation de tête vide, sueurs, nausées, vertiges,
palpitations, vue brouillée, acouphènes, jambes en
coton
|
|
Syncope d'origine cardiaque
|
Les syncopes d'origine cardiaque peuvent résulter
d'une extrême bradycardie, de troubles de
conductions ou de troubles du rythme
|
Perte de connaissance voire mort.
|
Réaliser un ECG de repos pouvant mettre en évidence
une atteinte myocardique préexistante.
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Les barotraumatismes
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Causes
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Symptômes
|
Conduite à tenir
|
Prévention
|
Les sinus
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Les difficultés/impossibilités d'équilibrage créent
une différence de pression entre les sinus et les
fosses nasales.
|
Douleur aiguë d'intensité croissante ; saignements
de nez possibles
|
À la descente, stopper et le signaler à l'apnéiste
de sécurité ; à la remontée, ralentir et signaler.
Si saignement de nez, arrêt d'activité +
consultation médicale.
|
Pas de mise à l'eau en cas de rhume, de congestion
ou de crise allergique. Se moucher régulièrement
(évacuer les mucosités). Pas de décongestionnant
nasal avant la plongée (effet rebond)
|
Les dents
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Compression ou dilatation de petites bulles d'air
logées dans une cavité de la dent (carie, plombage,
pansement, prothèse)
|
Douleur pouvant être très vive (jusqu'à la syncope
!)
|
Arrêt d'activité + consultation dentiste
|
Consulter régulièrement un dentiste. Hygiène
dentaire quotidienne
|
Le masque
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A la descente, lorsque le masque a atteint sa
limite de déformation, il se produit un effet
ventouse entraînant des lésions nasales et/ou
oculaires
|
Apparition de petites hémorragies nasale et/ou
oculaire (paupière, conjonctive). Saignement de nez
|
Arrêt d'activité + consultation médicale
|
Pas d'apnée en profondeur avec des lunettes.
Privilégier un masque à faible volume pour la
profondeur. Compenser par le nez dans le masque
régulièrement à la descente. Attention en gueuse à
la vitesse de descente.
|
L'oreille moyenne
|
Déséquilibre de pression entre l'oreille moyenne et
le milieu ambiant (le plus souvent à la descente)
|
Douleur d'intensité croissante pouvant aller
jusqu'à une rupture du tympan (saignement possible,
désorientation..)
|
A la descente, interrompre et signaler à l'apnéiste
de sécurité. A la remontée, ralentir et faire la
manœuvre de Toynbee (Valsalva inversé) et signaler
à l'apnéiste de sécurité.
Arrêt d'activité + consultation médicale si la
douleur persiste
|
Pas de mise à l'eau en cas de rhume ou de
congestion, pas de produit décongestionnant. Se
moucher régulièrement et s'hydrater. Maîtrise des
techniques de compensation. Jamais de compensation
à la remontée
|
L'oreille interne
|
Surpression brutale au niveau de l'oreille moyenne
(Valsalva forcée à la descente, Valsalva à la
remontée, saut dans l'eau, effet de ventouse de la
cagoule...)
|
Les symptômes ne sont pas toujours bien marqués
(baisse auditive, acouphènes, vertiges, nausées,
impression de liquide dans l'oreille...). Certains
symptômes peuvent être confondus avec ceux d'un ADD
(taravana), les circonstances de l'accident peuvent
orienter le diagnostic.
|
A la descente, interrompre et signaler à l'apnéiste
de sécurité. En surface, arrêt d'activité, rester
avec la victime. Au sec, poser des questions pour
évaluer le type de lésion. Contacter les secours
pour un avis médical.
|
Pas de mise à l'eau en cas de rhume ou de
congestion, pas de produit décongestionnant. Se
moucher régulièrement et s'hydrater. Maîtrise des
techniques de compensation. Jamais de compensation
à la remontée
|
Le vertige alterno-barique
|
Différence de pression entre les deux oreilles
internes, perturbant les organes liés à l'équilibre
(vestibules) liée à un manque de perméabilité d'une
trompe d'eustache.
|
Le plus souvent bref et fugace et disparaît dés le
retour à l'équilibre des pressions entre les
oreilles moyennes, survient le plus souvent à la
remontée. si le vertige venait à persister, il
faudrait suspecter une atteinte de l'oreille
interne.
|
A la descente, s'arrêter et remonter, signaler à
l'apnéiste de sécurité. A la remontée, déglutir
(pas de Valsalva), et signaler à l'apnéiste de
sécurité.
|
Éviter les figures acrobatiques (virage en
profondeur sans faire de tonneaux).
|
L'oedème pulmonaired d'immersion
|
Hémorragie intra-alvéolaire résultant d'une
altération ou d'une rupture de de la paroi
alvéolo-capillaire (ou barrière
alvéolo-capillaire). Facteurs possibles : mise en
pression trop rapide (descente poumon vide) ;
mouvements thoraciques au fond (virage, se
haler...) ; fluidité élevée du sang (prise
d'aspirine préalable) ; froid, stress,
déshydratation.
|
Toux, toux accompagnée de rejet de sang
(hémoptysie). Difficultés respiratoires (dyspnée).
Douleur ou oppression thoracique. Faiblesse
généralisée ou confusion
|
Sortir de l'eau. Si besoin, mise sous oxygène.
consulter le + rapidement.
|
Travailler l'assouplissement de la cage thoracique,
le relâchement. Attention aux efforts thoraciques
en profondeurs (virage, brasse, halage...).
|
La surpression pulmonaire
|
Respirer de l'air sur un détendeur en profondeur et
remonte en apnée sans expirer
|
Variables suivant l'atteinte : état de choc (pouls
rapide, pâleur, teint violacé, extrémité
refroidies), atteinte pulmonaire (douleur
thoracique, toux, crachats sanglants, voie rauque)
voire signes d'atteinte neurologique (convulsions,
troubles de la parole, maux de tête, vomissement,
paralysie, engourdissements, inconscience).
|
Alerter et pratiquer les premiers secours, si
accidenté conscient : le mettre en position semi
assise avec jambes relevées (O2 à 9l/min),
surveillance attentive des fonctions vitales.
|
Ne JAMAIS accepter d'air d'un plongeur.
|
Le taravana
|
Libération de bulles gazeuses dans le sang : après
des plongées répétitives (même à des profondeurs de
20 mètres), ou pour une plongée en apnée à très
grande profondeur.
|
Vertiges, troubles visuels, nausées, angoisse,
perte de sensations ou de connaissance
|
Respecter une vitesse de remontée modérée
|
Limiter le nombre de descente en profondeur ; ne
jamais faire des plongées profondes en apnée à la
suite d'une plongée avec bouteille au cours d'une
même journée
|
La noyade
La noyade est la conséquence de la pénétration de liquide
dans les voies aériennes empêchant les échanges gazeux.
Elle peut être due à un problème physique (manque
d'entraînement, malaise, etc.), à une défaillance ou à une
mauvaise connaissance du matériel, à une réaction
inadaptée, à une situation accidentelle (bloqué au fond
dans une épave, etc.).
Stades
|
Conscience
|
Respiration
|
Circulation
|
AQUASTRESS : C’est la « tasse ». L’eau n’a
pénétré que dans les voies aériennes supérieures. Le
sujet est angoissé, épuisé et a froid.
|
+
|
+
|
+
|
Petite Hypoxique : Inhalation d’une faible quantité
de liquide dans les poumons. Des troubles de la
respiration apparaissent
|
+
|
+/-
|
+
|
Grande Hypoxique : La quantité d’eau dans les poumons
est plus importante (œdème du poumon). Les troubles
de la respiration sont importants).
|
+/-
|
+/-
|
+
|
Grande anoxique : Les troubles de la respiration sont
très importants et l’arrêt cardiaque est imminent
|
-
|
-
|
-
|
Le RIFA
RIFA : Réaction Intervention Face à un Accident
Avant toute chose, sur un site, repérer
- l'oxygène
- le défibrillateur
- le téléphone
Dans tous les cas, on appelle les secours :
- 15 : SAMU
- 18 : Pompiers
- 112 : Numéro d'appel unique sur le territoire européen
La victime est consciente
1. Mettre en sécurité
La victime doit se mettre dans la position qu'elle souhaite
:
- allongée pour éviter une chute
- assise en cas de gène respiratoire
Il faut sécher et couvrir la victime.
2. Questionner
- Est-ce la première fois que cela vous arrive ?
- Prenez-vous un traitement ?
- Avez-vous une maladie, avez-vous été hospitalisé
récemment ?
- Quel est votre âge ?
Toutes ces questions doivent servir à remplir une
fiche
d'évacuation, telle que définie dans l'annexe III -
19 de l'article A. 322-78 du code du sport.
3. Proposer eau et aspirine
4. Appeler les secours
Quand on appelle, on indique
- ses nom et prénom
- le sexe et l'âge de la victime
- la nature, l'heure et le lieu précis de l'accident
On ne raccroche pas avant d'en avoir reçu l'indication.
La victime, inconsciente, ventile
1. Vérifier l'état de conscience
En prenant la main de la victime, et en lui demandant de
serrer si elle entend.
2. Dégager la victime
Défaire col/cravate/ceinture. Pour un plongeur, enlever la
combinaison, le lest, le masque.
3. Vérifier la ventilation
On se penche sur le visage, et on regarde le mouvement du
thorax, en comptant jusqu'à 10.
4. Mettre en sécurité
On met la victime en Position Latérale de Sécurité (PLS)
afin qu'elle ne s'étouffe pas.
Il faut sécher et couvrir la victime.
5. Mettre la victime sous oxygène
Le protocole pour les plongeurs est de 15 litres/minute. On
utilise un masque à haute concentration.
6. Appeler les secours
7. Rester attentif à l'état de la victime
On reprend les constantes régulièrement.
La victime ne ventile plus
Dès l'arrêt respiratoire confirmé, il faut débuter la
Réanimation Cardiopulmonaire (RCP).
1. Réaliser 30 compressions thoraciques
La victime est à plat sur un sol dur, sur le dos, poitrine
nue.
Les compressions se font sur le sternum, sous le sein
gauche.
Les compressions doivent être au rythme de 100-120
compressions/minute.
2. Réaliser 2 insufflations
Il faut
- basculer la tête de la victime en arrière
- pincer le nez de la victime
- appliquer les lèvres autour de la bouche de la victime
Si la poitrine ne se soulève pas, il faut vérifier
l'absence de corps étranger et le retirer avec les doigts
si besoin.
Sur un site de plongée, l'oxygène est obligatoire à partir
de 6 mètres.
En cas d'arrêt respiratoire, on insuffle de l'oxygène avec
un BAVU (Ballon à Valve Unidirectionnel).
3. Reprendre le cycle 30/2
Jusqu'à ce qu'un médecin arrive et prenne le relais, le
cycle doit continuer.
4. Mettre en marche le défibrillateur
La victime doit être sèche.