Syncope modérée : l’apnéiste reprend conscience moins de 10 secondes après sa syncope | Syncope sévère : l’apnéiste ne reprend pas conscience | Syncope très sévère : l’apnéiste ne reprend pas conscience et est en arrêt cardiaque |
La personne est consciente et ventile : mise sous O2 pendant 10 minutes + protocole S.Y.N.C.O.P.E + surveillance pendant une heure |
La personne est inconsciente et ventile : mise sous O2 + PLS + appel du 15 ou 18 |
La personne est inconsciente et ne ventile plus : 5 insufflations BAVU + RCP + défibrillateur + appel du 15 ou 18 |
À la troisième syncope, un nouveau certificat médical d’absence de contre-indication, établi par un médecin du sport / fédéral ou hyperbare est requis. |
Un nouveau certificat médical d’absence de contre-indication, établi par un médecin du sport / fédéral ou hyperbare est requis. |
Le protocole S.Y.N.C.O.P.E
À l'issue d'une plongée, l’apnéiste a une toux productive avec des traces de sang dans les crachats.
Le protocole P.E.G.C.
Toutes les réponses sont négatives | Une réponse est positive |
Fin de la séance d'apnée et sortie de l'eau. |
Fin de la séance d'apnée et sortie de l'eau. Mise sous O2 + appel du 15 ou 18 |
S'il n’y a pas de baisse de performance lors d'une séance de sport terrestre, l’apnéiste peut reprendre une activité aquatique dans un espace protégé (piscine, milieu naturel proche du bord…) à moins de 5 mètres de profondeur. |
S'il n’y a pas de baisse de performance lors d'une séance de sport terrestre, après avis d’un médecin compétent dans la ou les pratiques sportives subaquatiques concernées, l’apnéiste peut reprendre une activité aquatique dans un espace protégé (piscine, milieu naturel proche du bord…) à moins de 5 mètres de profondeur. |
En cas de manifestation anormale d’effort, consulter son médecin de plongée avant de reprendre l’activité sportive. L’accès à une profondeur au-delà de 5 m et jusqu’à 15 doit rester très progressif et sans efforts (pas de Valsalva brutal à la descente, pas de demi-tour brutal, …) Pour la reprise de l’apnée en profondeur (> 15 mètres) ou la participation à une compétition d’apnée : un nouveau certificat médical d’absence de contre-indication, établi par un médecin du sport / fédéral ou hyperbare est requis. |
En immersion, un volume sanguin notable est déplacé vers des vaisseaux qui peuvent l'accueillir dans l'abdomen et le thorax : veines abdominales, circulation pulmonaire, cavités cardiaques. La redistribution du volume sanguin (largement vers le thorax) peut atteindre 0,7l.
Le remplissage cardiaque entraîne, surtout chez les sujets jeunes, une diminution de fréquence cardiaque : bradycardie réflexe.
La redistribution immédiate de volume sanguin lors de l'immersion résulte d'une diminution de capacité des vaisseaux. L'entrée lente mais continue d'eau interstitielle das les vaisseaux tend, elle, à créer une augmentation du volume de plasma.
En réponse à ces deux actions, les mécanismes régulateurs du volume plasmatique augmentent la production d'urine. Le début urinaire passe ainsi de 1ml/min à terre à 6ml/min dans l'eau après 2h d'immersion immobile. On parle de diurèse d'immersion.
En plongée, avec activité physique, ce débit est en moyenne de 4ml/min. La perte de masse d'eau de l'organisme est ainsi de l'ordre de 250ml pour une heure d'immersion.
Toute immersion produisant une déshydratation, il est important en étant normalement hydraté et de se réhydrater après la plongée. L'eau est la seule boisson conseillée. Pour laisser à notre organisme le temps de l'assimiler, il est conseillé de boire par petites prises régulières de 0,3 à 0,5 litre d'eau par heure d'immersion.
C'est une expérience courante en entrant dans l'eau - piscine, lac ou mer - d'avoir une sensation de froid. La raison en est que la chaleur corporelle est dispersée 20 fois plus rapidement dans l'eau que dans l'air.
Malgré cela, il ne faut que quelques minutes à l'organisme pour s'adapter. Une restriction des vaisseaux sanguins périphériques réduit le flux sanguin et ralentit la dispersion de la chaleur corporelle ; cette condition favorise le maintien d'une température corporelle constante d'environ 36°, ce qui est nécessaire aux fonctions vitales.
Cependant si le corps reste assez longtemps dans l'eau alors la dispersion de la chaleur sera telle que l'organisme réagira en contractant des muscles (frissons) pour tenter de produire de la chaleur ; cependant ce mécanisme nécessite de l'énergie qui sera épuisée en peu de temps. Ainsi, si le corps diffuse de la chaleur pendant une longue période, la température corporelle continuera à baisser et les frissons deviendront plus intenses et prolongés ; dans cette condition, les mains et les pieds deviennent engourdis, exposant à d'autres accidents.
Si la température corporelle descend en dessous de 35°, une hypothermie se produit, à 32° la capacité de raisonnement est altérée, et en dessous de 32° il y a une menace immédiate pour la vie.
Umberto Pelizzari et Stefano Tovaglieri, Manual of freediving, éd. Idelson-Gnocchi Ltd., 2004.
Le corps emploie une variété de stratégies pour empêcher une chute de la température centrale lors d'une exposition à un environnement froid.
Néanmoins, dans des conditions extrêmes, de tels mécanismes compensatoires peuvent s'avérer inadéquats et, dans ces circons- tances, se produit une hypothermie (figure 42.23). Celle-ci est défi- nie par une température centrale inférieure à 35 °C. En dessous de cette température, les muscles s'affaiblissent et les mouvements volontaires et les frissons se réduisent. Avec la perte de ces méca- nismes générateurs de chaleur, la température centrale peut com- mencer à baisser assez rapidement.
Lorsque la température centrale chute à 34 °C, une confusion mentale apparaît, avec peu après une perte de conscience. Lorsque la température chute en dessous de 28 °C, des modifica- tions cardiovasculaires graves peuvent survenir, notamment une chute de la fréquence cardiaque et des arythmies entraînant une fibrillation ventriculaire qui est peut-être fatale. Cependant, il est possible de se remettre complètement d'une hypothermie même extrême, à condition que le sujet soit réchauffé lentement, de pré- férence « de l'intérieur ». En effet, la diminution de la température des tissus corporels, en particulier du cerveau, réduit considérablement leurs besoins métaboliques et leur permet de supporter une forte restriction de l'apport sanguin. Dans de tels cas, il est important de ne pas interrompre prématurément les efforts de réanimation du sujet.
Il est déconseillé de réchauffer la surface d'un individu hypo- therme trop rapidement, c'est-à-dire par des couvertures chaudes ou des frottements vigoureux, car l'augmentation du flux sanguin vers la périphérie peut compromettre le flux san- guin vers les organes vitaux et entraîner d'autres problèmes. Parmi les mesures simples pouvant être utilisées pour réchauffer une personne hypotherme, citons le fait de la recouvrir de couches de couvertures sèches et, si elle est vigile, de lui donner des boissons chaudes sans alcool.
Pocock, G., Richards, C. D., & Richards, D. A. (2018). Physiologie humaine et physiopathologie. Oxford University Press. Elsevier Masson.
La "samba" serait due à une hypoxie sévère, qui se prolongerait quelques secondes après la reprise ventilatoire. Elle constituerait l'étape ultime avant la syncope.
La "samba" est une perte de contrôle moteur (le sujet ne sait plus ce qu'il fait) sans perte de connaissance. Lorsqu'elle se produit, c'est en surface, sans signes avant-coureurs, dans les 20 à 30 secondes qui suivent la sortie d'apnée, lors de la reprise ventilatoire. Elle se caractérise par des gesticulations incontrôlées et désordonnées, avec un mouvement saccadé de la tête, rappelant celui de la célèbre danse.
Le retour à la normale est quasi immédiat, à la condition que l'apnéiste soit assisté afin de prévenir le risque de noyade : éviter qu'il ne coule ; maintenir les voies aériennes hors de l'eau ; retirer le masque pour favoriser une bonne ventilation ; stimuler la victime par le contact physique et la parole. Conseils à suivre à la suite d'une "samba"/syncope : mettre fin à la séance ; repos ; hydratation ; si nécessaire, préparer une mise sous oxygène.
Pas d'apnée SEUL sans surveillance. Avant une apnée, toujours vérifier que la SÉCURITÉ est en place, prête à fonctionner. ANNONCEZ ce que vous comptez faire et faites ce que vous avez annoncé. "Je dis ce que je fais, je fais ce que je dis." Ne pas pousser ses apnées à la LIMITE. Se connaître et savoir ÉCOUTER son corps, travailler aux sensations plutôt qu'à la montre. Éviter l'HYPERVENTILATION en se méfiant de ces trois facteurs : amplitude, fréquence et temps de ventilation. (SAHEL)
La syncope est la conséquence d'un manque d'oxygène : en danger, le système nerveux central se met en veille.
La syncope en apnée est une perte de connaissance brutale, temporaire et réversible due à une diminution excessive des réserves d'oxygène. Elle est également nommée syncope hypoxique ou syncope anoxique. Elle peut conduire à la noyade si l'apnéiste est encore dans l'eau lors de la reprise du réflexe ventilatoire.
La syncope apparaît généralement en fin d'apnée, à l'approche de la surface, voire même juste après qu'elle ait été atteinte.
Des signes peuvent précéder la syncope :
Sur soi | Sur autrui |
Sensation de bien-être inhabituel ; lourdeur et chaleur dans les muscles des cuisses ; picotements aux extrémités ; vertiges ; troubles visuels ; tremblements ; désorientation ; etc. |
Au fond : accélération du rythme de nage en fin d'apnée ; tête tendue vers le mur ; lâcher de bulles ; absence de mouvements ; etc. En surface : regard vide ; coloration du visage anormale ; pas de reprise de ventilation. |
Mais la syncope peut aussi n'être annoncée par aucun signe.
La personne qui assure la sécurité en surface doit descendre le plus rapidement possible pour porter assistance à la victime et la remonter. Dès l'arrivée en surface, il faut lui maintenir les voies aériennes hors de l'eau et avertir les secours par le signe de détresse. À ce stade, qui dure rarement plus de 30 secondes, il est conseillé de favoriser le retour à la conscience en le stimulant par la voix, en le secouant, voire même en lui administrant une ou deux "gifles" légères.
Pas d'apnée seul sans surveillance. Avant une apnée, toujours vérifier que la sécurité est en place, prête à fonctionner. Annoncer ce que vous comptez faire et faire ce que vous avez annoncé. "Je dis ce que je fais, je fais ce que je dis." Ne pas pousser ses apnées à la limite. Se connaître et savoir écouter son corps, travailler aux sensations plutôt qu'à la montre. Éviter l'hyperventilation en se méfiant de ces trois facteurs : amplitude, fréquence et temps de ventilation.
Malaise | Cause | Symptômes | Prévention |
---|---|---|---|
Essoufflement (hypercapnie) |
Après un épisode de palmage intense ou au cours d'apnées répétitives rapprochées, sans récupération suffisante, PaCO2 peut atteindre 50 à 70 mm Hg, zone de narcose au gaz carbonique |
Anxiété, essoufflement, augmentation du rythme respiratoire, qui devient anarchique, confusion gestuelle, maux de tête, nausée. |
Prendre le temps de bien récupérer |
Syncope sino-carotidienne |
Changement de position de la tête et hyper-extension. |
Perte de connaissance |
Ne pas lever la tête. |
Syncope vaso-vagale |
Suite à une douleur vive, une émotion violente, chute de la tension artérielle et bradycardie qui entraînent une chute du débit sanguin cérébral |
Sensation de tête vide, sueurs, nausées, vertiges, palpitations, vue brouillée, acouphènes, jambes en coton |
|
Syncope d'origine cardiaque |
Les syncopes d'origine cardiaque peuvent résulter d'une extrême bradycardie, de troubles de conductions ou de troubles du rythme |
Perte de connaissance voire mort. |
Réaliser un ECG de repos pouvant mettre en évidence une atteinte myocardique préexistante. |
Causes | Symptômes | Conduite à tenir | Prévention | |
Les sinus |
Les difficultés/impossibilités d'équilibrage créent une différence de pression entre les sinus et les fosses nasales. |
Douleur aiguë d'intensité croissante ; saignements de nez possibles |
À la descente, stopper et le signaler à l'apnéiste de sécurité ; à la remontée, ralentir et signaler. Si saignement de nez, arrêt d'activité + consultation médicale. |
Pas de mise à l'eau en cas de rhume, de congestion ou de crise allergique. Se moucher régulièrement (évacuer les mucosités). Pas de décongestionnant nasal avant la plongée (effet rebond) |
Les dents |
Compression ou dilatation de petites bulles d'air logées dans une cavité de la dent (carie, plombage, pansement, prothèse) |
Douleur pouvant être très vive (jusqu'à la syncope !) |
Arrêt d'activité + consultation dentiste |
Consulter régulièrement un dentiste. Hygiène dentaire quotidienne |
Le masque |
A la descente, lorsque le masque a atteint sa limite de déformation, il se produit un effet ventouse entraînant des lésions nasales et/ou oculaires |
Apparition de petites hémorragies nasale et/ou oculaire (paupière, conjonctive). Saignement de nez |
Arrêt d'activité + consultation médicale |
Pas d'apnée en profondeur avec des lunettes. Privilégier un masque à faible volume pour la profondeur. Compenser par le nez dans le masque régulièrement à la descente. Attention en gueuse à la vitesse de descente. |
L'oreille moyenne |
Déséquilibre de pression entre l'oreille moyenne et le milieu ambiant (le plus souvent à la descente) |
Douleur d'intensité croissante pouvant aller jusqu'à une rupture du tympan (saignement possible, désorientation..) |
A la descente, interrompre et signaler à l'apnéiste de sécurité. A la remontée, ralentir et faire la manœuvre de Toynbee (Valsalva inversé) et signaler à l'apnéiste de sécurité. Arrêt d'activité + consultation médicale si la douleur persiste |
Pas de mise à l'eau en cas de rhume ou de congestion, pas de produit décongestionnant. Se moucher régulièrement et s'hydrater. Maîtrise des techniques de compensation. Jamais de compensation à la remontée |
L'oreille interne |
Surpression brutale au niveau de l'oreille moyenne (Valsalva forcée à la descente, Valsalva à la remontée, saut dans l'eau, effet de ventouse de la cagoule...) |
Les symptômes ne sont pas toujours bien marqués (baisse auditive, acouphènes, vertiges, nausées, impression de liquide dans l'oreille...). Certains symptômes peuvent être confondus avec ceux d'un ADD (taravana), les circonstances de l'accident peuvent orienter le diagnostic. |
A la descente, interrompre et signaler à l'apnéiste de sécurité. En surface, arrêt d'activité, rester avec la victime. Au sec, poser des questions pour évaluer le type de lésion. Contacter les secours pour un avis médical. |
Pas de mise à l'eau en cas de rhume ou de congestion, pas de produit décongestionnant. Se moucher régulièrement et s'hydrater. Maîtrise des techniques de compensation. Jamais de compensation à la remontée |
Le vertige alterno-barique |
Différence de pression entre les deux oreilles internes, perturbant les organes liés à l'équilibre (vestibules) liée à un manque de perméabilité d'une trompe d'eustache. |
Le plus souvent bref et fugace et disparaît dés le retour à l'équilibre des pressions entre les oreilles moyennes, survient le plus souvent à la remontée. si le vertige venait à persister, il faudrait suspecter une atteinte de l'oreille interne. |
A la descente, s'arrêter et remonter, signaler à l'apnéiste de sécurité. A la remontée, déglutir (pas de Valsalva), et signaler à l'apnéiste de sécurité. |
Éviter les figures acrobatiques (virage en profondeur sans faire de tonneaux). |
L'oedème pulmonaired d'immersion |
Hémorragie intra-alvéolaire résultant d'une altération ou d'une rupture de de la paroi alvéolo-capillaire (ou barrière alvéolo-capillaire). Facteurs possibles : mise en pression trop rapide (descente poumon vide) ; mouvements thoraciques au fond (virage, se haler...) ; fluidité élevée du sang (prise d'aspirine préalable) ; froid, stress, déshydratation. |
Toux, toux accompagnée de rejet de sang (hémoptysie). Difficultés respiratoires (dyspnée). Douleur ou oppression thoracique. Faiblesse généralisée ou confusion |
Sortir de l'eau. Si besoin, mise sous oxygène. consulter le + rapidement. |
Travailler l'assouplissement de la cage thoracique, le relâchement. Attention aux efforts thoraciques en profondeurs (virage, brasse, halage...). |
La surpression pulmonaire |
Respirer de l'air sur un détendeur en profondeur et remonte en apnée sans expirer |
Variables suivant l'atteinte : état de choc (pouls rapide, pâleur, teint violacé, extrémité refroidies), atteinte pulmonaire (douleur thoracique, toux, crachats sanglants, voie rauque) voire signes d'atteinte neurologique (convulsions, troubles de la parole, maux de tête, vomissement, paralysie, engourdissements, inconscience). |
Alerter et pratiquer les premiers secours, si accidenté conscient : le mettre en position semi assise avec jambes relevées (O2 à 9l/min), surveillance attentive des fonctions vitales. |
Ne JAMAIS accepter d'air d'un plongeur. |
Le taravana |
Libération de bulles gazeuses dans le sang : après des plongées répétitives (même à des profondeurs de 20 mètres), ou pour une plongée en apnée à très grande profondeur. |
Vertiges, troubles visuels, nausées, angoisse, perte de sensations ou de connaissance |
Respecter une vitesse de remontée modérée |
Limiter le nombre de descente en profondeur ; ne jamais faire des plongées profondes en apnée à la suite d'une plongée avec bouteille au cours d'une même journée |
La noyade est la conséquence de la pénétration de liquide dans les voies aériennes empêchant les échanges gazeux. Elle peut être due à un problème physique (manque d'entraînement, malaise, etc.), à une défaillance ou à une mauvaise connaissance du matériel, à une réaction inadaptée, à une situation accidentelle (bloqué au fond dans une épave, etc.).
Stades | Conscience | Respiration | Circulation |
---|---|---|---|
AQUASTRESS : C’est la « tasse ». L’eau n’a pénétré que dans les voies aériennes supérieures. Le sujet est angoissé, épuisé et a froid. | + | + | + |
Petite Hypoxique : Inhalation d’une faible quantité de liquide dans les poumons. Des troubles de la respiration apparaissent | + | +/- | + |
Grande Hypoxique : La quantité d’eau dans les poumons est plus importante (œdème du poumon). Les troubles de la respiration sont importants). | +/- | +/- | + |
Grande anoxique : Les troubles de la respiration sont très importants et l’arrêt cardiaque est imminent | - | - | - |
RIFA : Réaction Intervention Face à un Accident
Avant toute chose, sur un site, repérer
Dans tous les cas, on appelle les secours :
La victime doit se mettre dans la position qu'elle souhaite :
Il faut sécher et couvrir la victime.
Toutes ces questions doivent servir à remplir une fiche d'évacuation, telle que définie dans l'annexe III - 19 de l'article A. 322-78 du code du sport.
Quand on appelle, on indique
On ne raccroche pas avant d'en avoir reçu l'indication.
En prenant la main de la victime, et en lui demandant de serrer si elle entend.
Défaire col/cravate/ceinture. Pour un plongeur, enlever la combinaison, le lest, le masque.
On se penche sur le visage, et on regarde le mouvement du thorax, en comptant jusqu'à 10.
On met la victime en Position Latérale de Sécurité (PLS) afin qu'elle ne s'étouffe pas.
Il faut sécher et couvrir la victime.
Le protocole pour les plongeurs est de 15 litres/minute. On utilise un masque à haute concentration.
On reprend les constantes régulièrement.
Dès l'arrêt respiratoire confirmé, il faut débuter la Réanimation Cardiopulmonaire (RCP).
La victime est à plat sur un sol dur, sur le dos, poitrine nue.
Les compressions se font sur le sternum, sous le sein gauche.
Les compressions doivent être au rythme de 100-120 compressions/minute.
Il faut
Si la poitrine ne se soulève pas, il faut vérifier l'absence de corps étranger et le retirer avec les doigts si besoin.
Sur un site de plongée, l'oxygène est obligatoire à partir de 6 mètres.
En cas d'arrêt respiratoire, on insuffle de l'oxygène avec un BAVU (Ballon à Valve Unidirectionnel).
Jusqu'à ce qu'un médecin arrive et prenne le relais, le cycle doit continuer.
La victime doit être sèche.