Les classes (on parle aussi de nature) sont les catégories auxquelles un mot appartient. Ces catégories ne changent pas. Elles sont inscrites dans le dictionnaire.
Les interjections (Oh ! Ah ! Eh ! Allons ! Diable ! Ciel ! Voyons ! Ah bon ? etc.) et les onomatopées (atchoum, chut, plouf, coucou, etc.) ne relèvent pas vraiment d'une catégorie de mots.
Ils sont nombreux, et de nouveaux sont créés régulièrement.
1.1. Les noms : chaise, liberté, voisin...
1.2. Les verbes : Marcher, aller, être, avoir...
1.3. Les adjectifs : Beau, grand, vert, carré...
1.4. Les adverbes
- interrogatifs : où, quand, comment, pourquoi ?
- de temps ou de lieu : aujourd'hui, alors, puis, ici, là-bas, au loin, etc.
- de manière : facilement, bien, volontiers, etc.
- qui modifient un adjectif ou un autre adverbe : très grand, tout petit, etc.
Ils assurent la cohésion du langage, on n'en crée pas de nouveau.
2.1. Les déterminants | 2.2. Les pronoms | |
- articles : Le froid, l'automne, un homme, des fleurs, du pain, de la tarte... |
- personnels : Je, tu, il... ; me, te, se ; le, la, lui, leur ; en, y - relatifs : Qui, que, quoi, dont, où, lequel et ses composés (auquel, duquel, etc.) |
|
- démonstratifs |
Ce livre ; cette robe-ci ; Ces gens-là... |
Celui-ci, celle-ci, ; ceci, cela, ça, ce |
- possessifs |
Mon ami ( e ), ma mère, mes enfants... |
Le mien, le tien, le sien, etc. |
- indéfinis |
Quelques élèves, certains renards, plusieurs personnes... |
Personne, plusieurs, quelques-uns... ; rien, quelque chose |
- numéraux |
Trois hommes, mille ans... |
Le troisième, le millième... |
- interrogatifs |
Quel homme ? Combien de marins ? |
Qui, que, lequel et ses composés (auquel, duquel, etc.) |
- exclamatifs |
Quel homme ! |
2.3. Les conjonctions
- de subordination : que, parce que, quoique, comme, quand, si, etc.
- de coordination : car, donc, et, mais, ni, or, ou.
2.4. Les prépositions : à, de, dans, par, pour, après, avant, avec, sans, contre, etc.
3.1. Le groupe nominal : une chaise rouge, le chien qui aboie, la liberté de moeurs, etc.
3.2. La proposition : La chaise est rouge, Paul veut partir, qui aboie, dont je t'ai parlé, parce que je le vaux bien, etc.
3.3. Le groupe verbal : veux partir, est rouge, le vaux bien
La proposition est le groupe formé par le verbe conjugué, son sujet, ses compléments.
Une seule proposition : on parle de phrase simple | Plusieurs propositions : on parle de phrase complexe. Les propositions peuvent être reliées de différentes façons. | ||
"Le chien a mordu le facteur." |
Les propositions sont juxtaposées (reliées par un signe de ponctuation) : "Le facteur passait, le chien l'a mordu." |
Les propositions sont coordonnées (reliées par une conjonction de coordination : mais ou et donc or ni car) : "Le chien a mordu le facteur car il passait." |
L'une des propositions est subordonnée à l'autre (elle n'a pas d'autonomie) : "Le chien qui montait la garde a mordu le facteur", "Le chien a mordu le facteur quand il est passé", "le facteur se demande à qui est ce chien" |
Les propositions sont indépendantes. |
Il y a une principale et une ou plusieurs subordonnées. |
La proposition circonstancielle est introduite par une conjonction de subordination : si, comme, quand, que et ses composés (lorsque...). Elle permet d'exprimer une circonstance ou une relation logique.
Détachées (on peut les déplacer *ou* les supprimer dans la phrase) | Intégrées (on ne peut pas les détacher *ni* les supprimer dans la phrase) | |
Subordonnées à l'indicatif |
- de temps (quand, pendant que, après que, dès que) : "Pendant qu'il est là, tu dois lui parler." - de cause (parce que, puisque) : "Il ne t'attendra pas parce que son train est à cinq heures." - d'hypothèse (si) : "Si j'avais gagné, je serais riche." |
- de conséquence (on parle de propositions consécutives : si bien que, tellement que) : "Il travaille tellement qu'il va finir en avance", "plus je le vois, moins je le supporte." - de comparaison (comme, plus que, moins que, autant que) : "Il ment comme il respire", "il parle autant que son père." |
Subordonnées au subjonctif |
- de but (pour que, afin que) : "tu l'aideras pour qu'il réussisse son travail." - d'opposition (bien que, quoique) : "bien qu'il ne fasse rien, il réussit." - de temps (avant que, et maintenant après que) : "Avant qu'il soit parti, tu dois lui parler." |
Les propositions subordonnées relatives sont introduites par un pronom relatif : qui, que, quoi, dont, où, lequel.
⚠ "que" peut aussi être conjonction de subordination.
LES RELATIVES ADJECTIVES | LES RELATIVES SUBSTANTIVES |
La proposition subordonnée relative qui complète un nom (son antécédent) remplit les fonctions de l'adjectif. Quand la relative est directe, elle est déterminative : "Les élèves qui ont travaillé ont eu de bonnes notes." Quand elle est détachée, elle est explicative : "Les élèves, qui ont travaillé, ont eu de bonnes notes." "Je le vois qui revient." |
La proposition subordonnée relativequi ne complète pas un nom (sans antécédent) remplit les fonctions du nom ou du groupe nominal. "Qui m'aime me suive." "Embrassez qui vous voulez." |
La négation peut être exprimée par :
- l'adverbe "non" qui peut constituer une phrase ;
- le lexique avec notamment l'ajout de préfixes : "irresponsable", "non-violent", etc.
- la syntaxe avec l'utilisation de la forme négative.
La forme négative repose souvent sur la combinaison de "ne" et d'un second élément.
Négation de phrase : Elle n'apparaît qu'avec "ne... pas" ou "ne... point". La phrase négative est exactement l'inverse d'une phrase affirmative. |
Négation de mot : Suivant la nature du second élément, la négation peut porter sur le sujet, le complément d'objet, le complément circonstanciel. |
|
Négation totale : C'est l'ensemble de la phrase qui est nié |
"Claire n'est pas sortie" |
X |
Négation partielle : C'est une partie de la phrase qui est niée |
"Je ne l'ai pas tuée" "Je ne l'ai pas tuée avec ce couteau" "Je ne l'ai pas tuée avec ce couteau pour prendre son argent" On peut reformuler pour mettre en évidence l'élément sur lequel porte la négation : "ce n'est pas pour son argent que..." |
Le second élément peut être : - un adverbe : "Elle ne vient jamais", "On ne la voit nulle part" (la négation porte sur les circonstances de la proposition) - un déterminant : "Il n'a lu aucun livre de Jules Verne" (la négation porte sur le groupe nominal sujet ou complément d'objet) - un pronom : "Personne n'est venu", "Il n'a rien compris" (la négation porte sur le sujet ou le complément d'objet) |
Avec "pouvoir", "ne" peut être employé seul et exprimer pleinement la négation.
Associé avec "que", "ne" exprime la restriction : "je n'ai confiance qu'en lui".
Certains "ne" n'expriment pas la négation : "Il boit plus qu'il ne devrait", "il est plus fort que tu ne crois".
L'interrogation peut servir à demander quelque chose.
Mais elle peut aussi servir à donner un ordre ("est-ce que tu peux éteindre ton portable ?") ou à affirmer quelque chose ("Mais qu'est-ce que tu en sais ?").
Interrogation totale : la question, qui porte sur toute la phrase, appelle une réponse par "oui" ou "non" | Interrogation partielle : la question, qui porte sur une partie de la phrase, appelle une information supplémentaire | |
Interrogation directe |
L'interrogation directe peut être marquée par : - l'intonation : "Paul vient ?" - l'inversion du sujet : "Paul vient-il ?", "Vient-il ?" - la construction "est-ce que" : "Est-ce que Paul vient ?" |
Un mot interrogatif s'ajoute pour indiquer quel est le type d'information demandée : - un déterminant : "À quelle heure Paul vient-il ?", "Quel train prend-il ?" - un pronom : "Qui va là ?", "Lequel veut partir ?" - un adverbe : "Quand arrive-t-il ?", "Par où vient-il ?" |
Interrogation indirecte |
Les marques de l'interrogation directe disparaissent. L'interrogation totale est toujours introduite par si : "Je me demande si Paul vient." |
Les mots interrogatifs restent les mêmes : "Je me demande à quelle heure Paul vient", "je me demande lequel je vais prendre", "je me demande quand il va arriver". |
Principe | Marques grammaticales | Exemple | |
Discours direct |
Les paroles sont supposées être rapportées telles qu'elles ont été prononcées. |
Un tiret ou des guillemets indiquent qu'il s'agit de paroles rapportées. |
Paul protestait : "Ce n'est pas moi le coupable !" |
Discours indirect |
Les paroles sont reformulées par le narrateur et intégrées dans son discours. |
Elles deviennent subordonnées d'une phrase principale et sont modifiées en conséquence. |
Paul protestait que ce n'était pas lui le coupable. |
Discours (ou style) indirect libre |
C'est un mélange des deux précédents. Les paroles sont insérées dans le discours du narrateur mais les marques de subjectivité (émotion, jugement) demeurent. |
Les paroles restent des phrases indépendantes. Mais il n'y a ni tiret ni guillemet. |
Paul protestait. Ce n'était pas lui le coupable ! |
Les formes verbales peuvent situer l'action ou l'état par rapport à un temps : c'est leur valeur temporelle. Mais elles peuvent aussi prendre des valeurs modales : elles indiquent alors une intention, une distance avec ce qui est dit, etc. Elles peuvent également être utilisées pour créer un effet stylistique.
Valeurs temporelles | Valeurs modales ou stylistiques | |
Présent |
- d'énonciation : nous lisons (maintenant, au moment où je parle). - étendu : je pars demain ; je finis dans une heure. - de vérité générale : le soleil se lève à l'est. |
- d'injonction : tu finis ; tu sors. - de narration : soudain, c'est le drame. |
Imparfait |
- un présent dans le passé (l'imparfait indique qu'une action, un état sont en cours à un moment) : ils vivaient en paix quand... - de répétition : il venait tous les jours |
- dans l'hypothèse : si vous étiez... - d'atténuation : je voulais vous demander |
Futur |
- catégorique : je partirai (demain). |
- d'injonction : tu éteindras. |
Conditionnel |
- un futur dans le passé : il savait que ça finirait ainsi |
- dans l'hypothèse : si j'étais riche, j'achèterais... - d'atténuation : pourriez-vous... ? - de distanciation : il y aurait eu 10 000 manifestants |
Passé simple |
- dans la narration : ...des querelles éclatèrent. |
Cette synthèse est tirée de la Grammaire du français parue le 15 juillet 2020.
P = [GS + GV] (+ GC)
P = Le facteur distribue le courrier à huit heures.
GS = le facteur ; GV = distribue le courrier ; GC = à huit heures
Alice travaille, le facteur distribue le courrier
Le complément d'objet : Le facteur distribue le courrier (le courrier : GN COD de distribue) ; Le facteur parle à sa collègue ; le facteur va à Paris (à sa collègue : GNP COI de parle ; à Paris, GNP COI de va) ; Le facteur parle de ses vacances à sa collègue (de ses vacances : GNP COI de parle ; à sa collègue : GNP COI de parle).
Remarque : Les GV construits sur un verbe de mesure (coûter, peser, mesurer, valoir) ont des compléments d’objet dont les propriétés sont différentes des compléments d’objet types. En dépit de cette particularité, le complément des verbes de mesure sera analysé comme un COD, au même titre que les COD types : Il pèse quatre kilos ; Il pèse le bébé.
L'attribut du sujet : Alice est grande ; Alice est une bonne avocate.
Remarque : dans les phrases Ce tableau est à Alice ; Alice est dans la voiture on considère que le verbe être n'est pas attributif et que ses compléments sont des COI.
Le facteur distribue le courrier à huit heures ; Le facteur distribue le courrier le matin ; Le facteur distribue le courrier aujourd'hui ; Le facteur distribue le courrier quand le jour se lève.
GN = Dét + N (+ Exp).
Épithète : une bonne avocate (Adj.), un bijou fantaisie ; des films grand public (N ou GN) ; Les élèves qui avaient bien révisé (proposition subordonnée relative adjective).
Complément du nom : la pharmacienne de mon quartier (GNP), Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains (GIP), La jeunesse d’aujourd’hui ; le film d’hier (GAP), La crainte qu’elle parte m’envahit (Proposition subordonnée complétive).
Apposition : l’apposition n’est pas une expansion du GN mais une expansion au GN : Cette avocate remar‐ quable, exaspérée, quitta le tribunal.
Remarque : Les expansions du nom diminuent l'extension du GN, pas l'apposition.
Phrase simple : Le facteur distribue le courrier à huit heures.
Phrase complexe par subordination : Le facteur distribue le courrier quand le jour se lève. (GS = le facteur ; GV = distribue le courrier ; GC = quand le jour se lève).
Phrase complexe par coordination : Le facteur distribue le courrier et il aime son travail.
Phrase complexe par juxtaposition : Le facteur distribue le courrier ; il aime son travail.
Elles sont introduites par une conjonction de subordination sans contenu sémantique, pur outil grammatical : Je crois qu’il va faire beau, Je me demande s’il va faire beau.
On distingue :
Elles sont introduites par une conjonction de subordination qui apporte des informations sur la relation entre la proposition subordonnée et la propo sition principale : Je sortirai quand tu auras fini, Je sors parce que j’ai envie de prendre l’air. Cette catégorie inclut les systèmes corrélatifs : Il a tant plu que la rivière a débordé.
Elles sont introduites par un pronom relatif, à la fois outil de subordination mais aussi pronom (il a une fonction dans la subordonnée) : L’homme que tu as vu est un ami.
Les propositions subordonnées relatives adjectives peuvent être :
Dans la proposition subordonnée relative adjective, le pronom relatif peut être :
Les propositions subordonnées relatives substantives : Qui veut voyager loin ménage sa monture ; J’aime qui m’aime ; Donne-le à qui tu voudras ; Je ne suis pas celui que vous croyez.
Proposition subordonnée infinitive : J’entends l’oiseau chanter.
Proposition subordonnée participiale : Le chat parti, les souris dansent.
Proposition subordonnée interrogative partielle : Je me demande qui chante.
Forme négative | Forme passive | Forme exclamative | |
Type déclaratif |
Elles ne mangent pas de fraises. |
La scène a été racontée par deux témoins. |
C’est bon ! Que c’est bon ! |
Type interrogatif |
N’avez-vous pas terminé ? |
La scène a-t-elle été racontée par deux témoins ? |
Avez-vous enfin terminé ! |
Type impératif |
N’ouvrez pas la fenêtre. |
Que les frais soient pris en charge par l’agresseur. |
Ouvrez la fenêtre ! |
Directe | Indirecte | |
Totale |
Vas-tu à la plage ? |
Je te demande si tu vas à la plage. |
Partielle |
À quelle heure vas-tu à la plage ? |
Je te demande à quelle heure tu vas à la plage. |
La négation totale se construit avec les adverbes ne... pas (ou les variantes ne... nullement ; ne... aucunement ; ne... point) et porte sur l’ensemble de l’énoncé (Elle a besoin de vos conseils => Elle n’a pas/ aucunement/nullement besoin de vos conseils).
La négation partielle, dont les formes sont variées, selon l'élément sur lequel elle porte :
La négation exceptive se construit avec les adverbes ne... que, et véhicule une négation implicite : Je n’aime que les films français signifie à la fois J’aime les films français (valeur positive explicite) et je n’aime pas les films qui ne sont pas français (valeur négative implicite sous la forme d’une double négation).
Remarque : Le ne dit « explétif » est facultatif : Je crains qu’Alice ne parte = Je crains qu’Alice parte. Il ne s'agit donc pas d'une négation.
Autre remarque : une négation totale peut recevoir une interprétation partielle : L’avocate n’a pas convaincu les jurés avec cet argument.
Selon les contextes, la négation peut avoir une valeur descriptive (Elle n’a pas réussi son examen), polémique (Le Misanthrope de Molière n’a pas été représenté la première fois en 1665, mais en 1666) ou métalinguistique (Elle n’est pas grande, elle est immense).
Par extraction (on parle aussi de clivage) : C’est toi qui dois parler le premier.
Par détachement : Tes amis, je suis certain qu’ils comprendront ta décision.
Par extraction et détachement : Ton travail, c’est ce qui doit être ta priorité.
Elle résulte de la transformation d'une phrase non impersonnelle : Il soufflait un vent de panique <= Un vent de panique soufflait.
La phrase averbale à deux constituants (prédicat et sujet : Excellent, ce rôti !, Prêts les enfants ?) ou à un seul constituant (prédicat seul : Fermé le dimanche et les jours fériés ; Dehors !).
La phrase elliptique : — Où est le dessert ? — Dans le réfrigérateur. — Qui a une réponse ? — Moi.
Le mot-phrase : Oui, non, si, pas du tout, etc. Bonjour, bonsoir, bonne nuit, bienvenue, enchanté, etc. Merci ! Diable ! Ciel ! Oh ! Ah ! Seigneur ! etc.
Le nom : propre (Strasbourg, la Tour Eiffel, le Rhône, Cendrillon, etc.) ; commun (animés homme, femme, cheval, etc. ou inanimés voiture, échelle, vase, etc.).
Le verbe (composé d'un radical et d'une désinence qui cumule les marques de temps et de personne). On oppose et les modes personnels (Indicatif, )
L'adjectif : épithète (un beau cahier), attribut (ce cahier est beau)
L'adverbe : de temps (maintenant, hier, bientôt, etc.), de lieu (ici, là, ailleurs, partout, etc.), de manière (gentiment, rapidement, etc.), interrogatifs (pourquoi ? quand ?, etc.), d’intensité (si dans des constructions du type Elle est si grande !, très, etc.), de négation (ne...pas, ne...jamais, ne...que, etc.).
Le déterminant : article (défini le temps, la vie, indéfini un homme, des fruits, partitif du pain), déterminant possessif (mon chapeau), déterminant démonstratif (ce garçon, cet élève).
Le pronom : pronom personnels sujets (Je veux venir), pronoms personnels COD (Ma mère me regarde), pronoms personnels COI (Ma mère me parle).
La conjonction : conjonction de coordination (mais, ou, et, or, ni, car), conjonction de subordination.
La préposition : de, à, en, dans, pour, sur, avec, par, sans, etc.
Mots simples : faire, nation, pomme, terre, rouge, gorge
Mots complexes dérivés par préfixation : refaire
Mots complexes dérivés par suffixation : national
Mots complexes dérivés par préfixation et suffixation : intolérable
Mots complexes composés : rouge-gorge, pomme de terre
Famille de mots : cœur, cardiaque, cordial, cordialité, cordialement (radical commun)
Champ lexical : prairie, herbe, forêt, branche, feuille, bouleau, nid, oiseau (ensemble de mots qui, dans un texte, se rapportent à un même thème).
Synonymie (jouer/s'amuser), antonymie (vivant/mort).
Homonymie : compte, comte, conte.
Polysémie (~ "champ sémantique") : souris (rongeur -sens premier-, informatique).
Le pluriel des noms commence à 2 : 1,9 mètre ; 2 mètres. Certains noms ont un sens pluriel mais sont des noms singuliers : "Tout le monde pense comme ça".
Les noms en -ail ont un pluriel en -s (des portails) sauf baux, coraux, émaux, soupiraux, travaux, vantaux, vitraux. Les noms en -al ont un pluriel en -aux (des animaux) sauf bals, carnavals, chacals, chorals, festivals, récitals, régals. Les noms en -au, -eau ont toujours un pluriel en -aux, -eaux (des joyaux, des châteaux), sauf landaus, sarraus. Les noms en -eu ont un pluriel en -eux (des cheveux) sauf émeus, bleus, lieus (le poisson), pneus. Les noms en -ou ont un pluriel en -ous (des clous) sauf bijoux, cailloux, choux, genoux, hiboux, joujoux, poux, ripoux.
Le pluriel des noms étrangers suit le modèle des noms français : des barmans, des solos.
Dans les noms composés, seuls les éléments issus d'un nom ou d'un adjectif se mettent au pluriel (des rouges-gorges, des coffres-forts) ; ceux qui sont issus d'un verbe, d'un adverbe ou d'une préposition restent invariables : des tire-bouchons, des contre-allées, des sèche-linges.
L'adjectif s'accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte. Un certain nombre d'adjectifs font leur pluriel en -x : beaux, nouveaux et les adjectifs en -al (verticaux) sauf : banal, bancal, fatal, final, glacial, natal, naval, tonal.
Les adjectifs de couleur provenant d'un nom sont invariables (des robes marrons, orange, crème, etc.) sauf rose, pourpre, mauve, écarlate, fauve, incarnat. Les adjectifs de couleur sont invariables quand ils sont modifiés par un autre adjectifs : des robes rose pâle.
Vingt et cent s'accordent uniquement quand ils sont en position finale : deux cents euros / deux cent vingt quatre euros. Mille ne s'accorde jamais. Million, milliard sont variables.
Le verbe s'accorde toujours avec son sujet, même quand ce dernier est inversé : "Avec le début de l'hiver apparaissent les jours pluvieux".
Quand il est conjugué avec l'auxiliaire être, le participe passé s'accorde avec le sujet : "La voiture est tombée."
Quand il est conjugué avec l'auxiliaire avoir, le participe passé ne s'accorde pas avec le sujet : "La voiture a foncé dans une habitation."
Avec l'auxiliaire avoir, le participe passé peut s'accorder avec le COD, quand celui-ci est placé avant l'auxiliaire : "Les dégâts sont considérables. L'expert les a estimés à un montant très élevé."
La 'méthode Wilmet' (universitaire belge) permet de savoir simplement si on doit accorder un participe passé.
Au moment où l'on écrit le participe passé, a-t-on déjà écrit ce qui est [+ participe passé] ? Si oui, on accorde. Si non, on n'accorde pas.
J'ai acheté des pommes.
Les fleurs sont fanées.
Les gâteaux que j'ai mangés étaient délicieux.
Où as-tu attrapé cette maladie ?
Quelle voiture as-tu achetée ?
Cela fonctionne avec les verbes pronominaux.
Elle s'est lavée.
Elle s'est lavé les pieds.
Ils se sont embrassés.
Ils se sont lancé toutes sortes d'insultes.
Il n'y a pas de moyen de distinguer phonétiquement l'infinitif et le participe passé des verbes du premier groupe. En cas de doute sur la terminaison, il faut remplacer par un verbe d'un autre groupe :"Je vais marcher" > "Je vais courir"; "J'ai marché" > "'J'ai couru"; "Je vais vous frapper" > "Je vais vous endormir".
En cas de doute sur les homophones à/a, ma/m'a, on/ont, mon/m'ont, il faut changer le temps de la phrase.
"Il est parti à Paris" > "Il était parti à Paris / "Il a pris la route" > "Il avait pris la route"
"Ma moto a disparu" > "Ma moto avait disparu" / "On m'a pris ma moto" > "On m'avait pris ma moto"
"On a sonné à la porte" > "On avait sonné à la porte" / "Ils ont pris la porte" > "Ils avaient pris la porte"
"Mon vélo a disparu" > "Mon vélo avait disparu" / "Ils m'ont pris mon vélo" > "Ils m'avaient pris mon vélo"
En cas de doute sur les homophones ces/ses/c'est/s'est, il faut changer le temps verbal ou la personne. Avec 'ces', on peut ajouter les éléments -ci ou -là après le nom.
"Ses amis sont venus" > "Mes amis sont venus"
"C'est dommage" > "C'était dommage"
"Il s'est perdu" > "tu t'es perdu" / "Il s'était perdu"
"Ces personnes sont célèbres" > "Ces personnes-ci / -là sont célèbres"