L'art de plaider

Plaidoirie : Action de plaider, exposition orale des faits d'un procès et des prétentions du plaideur, faite par lui-même ou plus souvent par un avocat. Art de plaider.

Plaidoyer : Discours prononcé à l'audience pour défendre le droit d'une partie. Défense passionnée (d'une ou plusieurs personnes, d'une idée) dans une grave cause publique.

Problématique : Quelles techniques sont utilisées pour composer une plaidoirie ? Pour la prononcer ? Comment les analyser et les utiliser ?

Séance 01

Un plaidoyer

Oral

Quel est le sens des mots : plaider, plaidoirie, plaidoyer ?

Observation

Regardez les premières minutes de ce plaidoyer. Qu'en pensez-vous ?

Maëlle Champenois, Concours de plaidoiries du Mémorial de Caen 2023

Recherche

1. Choisissez un sujet. Deux possibilités (c'est au choix) :

Quelque chose qui vous tient (passion, loisir, cause) à coeur Quelque chose qui vous agace, vous révolte, vous indigne

ATTENTION : on évitera les sujets "clichés" (sauver la planète), trop généraux, trop vagues ; on privilégiera les sujets précis, concrets.

2. Cherchez trois histoires (réelles ou tirées d'oeuvres) qui illustrent ou justifient votre point de vue. L'une de ces histoires sera plus développée que les autres.

3. Cherchez des arguments et des informations précises.

Séance 02

"Il faut que vous m'écoutiez..."

Oral

Écoutez la plaidoirie prononcée par maître Leclerc. Que pensez-vous de son discours ?

Pistes

Recherche

1. Comment l'avocat se présente-t-il ? Pourquoi ?

2. Qu'est-ce qui rend son discours marquant ?

3. Quel(s) effet(s) cherche-t-il à produire sur son auditoire ?

Notion : la rhétorique et l'argumentation

Plaidoirie prononcée par Henri Leclerc, avocat de Véronique Courjault, le 18 juin 2009, devant la cour d'assises de l'Indre-et-Loire.

Monsieur le président, Mesdames de la cour, Mesdames et Messieurs les jurés.

Maintenant, il faut que vous m'écoutiez parce que vous allez tout à l'heure prendre une décision grave. Elle est grave pour la justice. Elle est grave, bien sûr, pour Véronique Courjault. Elle est grave pour ses enfants, pour son mari, et elle est grave enfin pour notre société. Cette société, par la voix de son représentant, a requis une condamnation au terme d'un discours implacable dont mes deux consoeurs Nathalie Sényk et Hélène Delhommais viennent de vous démontrer les insuffisances. Vous réclamez une peine lourde, Monsieur l'avocat général, il va nous falloir voir si elle est juste.

Cette affaire a passionné l'opinion publique, et la presse nous a envahis. Certes, l'opinion publique n'a en principe rien à faire dans nos audiences et, croyez-le bien, l'avocat que je suis préfére­rait que ce procès se passe entre nous. Mais finalement je crois que c'est bien ainsi, car votre jugement, c'est vrai, aura son importance pour l'opinion. Pour autant, si vous le voulez bien, oublions l'exté­rieur, faisons comme si nous étions entre nous, vous et moi. Nous allons nous parler un moment, nous allons essayer de comprendre et de réfléchir. Je vous l'ai dit dès le premier jour - et je n'ai jamais changé d'avis - je ne vous demanderai pas d'acquitter Véronique Courjault. Vous allez donc prononcer une condamnation. Il le faut, y compris pour Véronique. Ce que je vous demande c'est que cette condamnation soit porteuse non de désespoir, mais d'espoir. Depuis dix-huit mois, avec Nathalie Sényk, nous allons voir Véro­nique Courjault. Ces dix-huit mois, nous les avons vécus avec elle. Nathalie Sényk surtout, car c'est difficile pour un homme de parler d'une question, aussi évidemment, aussi totalement féminine : le rapport à son corps et à son enfant. Que nous sommes maladroits, nous les hommes, pour aborder ces sujets…

Avant tout, je voudrais vous dire quelque chose pour qu'il n'y ait pas d'équivoque : depuis dix-huit mois, je vis avec l'image de ces bébés, comme vous d'ailleurs depuis le début de ce procès. Parce que ces bébés, ce sont les vôtres, Véronique, mais ce sont les nôtres aussi ! Nous les avons tous vus, les femmes bien sûr, parce que des bébés sont sortis de leurs entrailles, mais nous, nous les hommes, les avons aussi vus. Je pense à ces bébés naissants, leurs petits poings serrés, leurs yeux encore fermés mais dont on sait que, peu de temps après, ils seront entrouverts par un trait de lumière. Les bébés à la peau si fripée. Comment est-ce possible ? Nous les aimons tant. Il y a là d'un seul coup tant de vie. Brusquement un être humain, et pourtant si peu de chose, si petit mais déjà si homme. Et moi, je les vois, ces bébés morts. Et j'en suis profondément ému. Vous imaginez peut-être que nous ne pensons pas à ces bébés. Non, ces bébés sont morts et c'est horrible. Ces bébés sont morts et ils ont été tués par leur mère. Certes, elle ne le savait pas, elle, que c'étaient des bébés, ses bébés, et moi, je la crois. Je la crois profondément quand elle dit : "Pour moi, ce n'étaient pas des êtres." Oui, je la crois au moment où elle dit cela. Je pense à ces bébés, à leur mère, à ce moment terrible, à cette femme seule dans sa baignoire, accouchant. Enfin quoi, nous savons tous ce qu'est un accouchement. À quel point c'est dur. Tous ceux qui ont vu naître leur enfant s'en souviennent. Je pense au moment de souffrance physique et psychique épouvantable de cette mère qui accouche, toute seule, sans sage-femme, sans médecin, sans matrone, sans personne. Elle a oublié aujourd'hui la douleur. Elle se souvient juste d'un passage dans son corps et de sa main sur un visage.

Matthieu Aron, Les Grandes Plaidoiries des ténors du barreau, 2013.

Séance 03

L'actio

Oral

Écoutez et observez les plaidoiries de ces trois jeunes orateurs.

Recherche

1. Quel plaidoyer préférez-vous ? Pourquoi ?

2. Comment ces plaidoyers sont-ils structurés ? Trouvez des points communs.

3. Utilisez le tableau ci-contre pour analyser le 'style' de chaque orateur.

Application

Quel 'style' oratoire allez-vous adopter ? Comment allez-vous traduire ce 'style' dans votre texte, dans vos paroles, dans vos gestes ?

Alexandre Pina, Concours de plaidoiries du Mémorial de Caen (2021)

Cécile Bertil, Concours de plaidoiries du Mémorial de Caen (2022).

Cliff Houillot, Concours de plaidoiries du Mémorial de Caen (2023).

Quels gestes sont utilisés dans leurs plaidoiries ? Que signifient-ils ?
Comment se déplacent-ils sur scène ?
Comment s'expriment-ils ? Comment utilisent-ils leur voix ?
Comment définiriez-vous le 'style' adopté par chacun ?

Séance 04

La dispositio

Recherche

Organisez votre discours en préparant l'exorde, la narration, la confirmation, la réfutation, la péroraison. Conseil : Ne rédigez pas complètement !

L'exorde

Comment suscitez-vous l'intérêt et la bienveillance de votre auditoire ?

La narration

Quelle histoire, quels faits peuvent faire comprendre à votre auditoire l'importance de votre sujet ?

La confirmation

Est-ce que vos arguments sont convaincants ? Pensez à inclure dans cette partie au moins une histoire : un argument convainc davantage quand il est illustré par un récit.

La réfutation

Est-ce que vous avez bien réfuté les arguments de la thèse adverse ?

La péroraison

Est-ce que votre conclusion est marquante ?

Séance 05

L'affaire du pullover rouge

Lecture

Remettez les extraits de cette plaidoirie dans l'ordre en identifiant l'exorde, la narration, la confirmation, la réfutation, la péroraison.

Recherche

Quel est l'adversaire de Me Lombart ? Que combat-il ?

Oral

La plaidoirie complète de Me Lombart a duré trois heures. Prononcez le premier paragraphe en deux minutes.

Plaidoirie prononcée le 10 mars 1976 par Paul Lombard, avocat de Christian Ranucci, devant la Cour d'assises des Bouches-du-Rhône.

Mesdames et Messieurs les jurés,

En cet instant où je prends la parole pour Christian Ranucci...

A

Allez-vous oser condamner sur la foi d'un dossier de plâtre ? Je ne suis pas du côté des assassins, mais je ne suis pas non plus du côté de l'erreur judiciaire. Acquittez Christian Ranucci ! Le sang se lave avec les larmes, non avec le sang. Tant que la peine de mort existera, la nuit régnera dans la Cour d'assises.

B

Christian Ranucci est innocent du crime dont il est accusé. Je plaide non coupable. Oui, je le sais - et Monsieur l'avocat général vous l'a longuement rappelé - Christian Ranucci a d'abord avoué. Et bien moi, je dis qu'au moment où il a avoué, cet homme n'était pas en possession de toutes ses facultés. Qu'on me comprenne bien : je plaide l'irresponsabilité, non pas pour le crime que Ranucci n'a pas commis, mais pour expliquer les aveux qu'il a passés. [...] Que l'on me comprenne bien encore, je ne suis pas ici en train de dénoncer le travail des enquêteurs. Je suis contre ceux qui attaquent systématiquement la police : elle fait un métier difficile. Aussi ne dirai-je rien des méthodes employées. Mais j'affirme que les aveux de Ranucci s'expliquent par son état psychique et qu'ils sont en contradiction avec les faits. Peut-on simplement imaginer le traumatisme qu'a vécu ce garçon ? Le choc absolu qu'il a subi à l'instant où il se voit accusé du pire des crimes ? L'abîme dans lequel il est plongé ? Son désarroi profond ? Sa totale solitude ? Alors, oui ce garçon fragile a craqué. Oui, ses nerfs ont lâché. Et oui, à cet instant devenu irresponsable, il a fini par reconnaître tout ce qu'on a voulu lui faire dire.

C

Comme vous l'a dit mon confrère Jean-François Le Forsonney, nous avons frémi, nous sommes épouvantés par ce qu'on vient de demander. Il s'agit de décider si cet homme de 20 ans doit vivre ou mourir, et nous voici donc face à la vieille ennemie : la peine de mort. Et cela alors que des événements récents nous ont fait perdre la raison. Oui, depuis un mois, depuis l'interpellation à Troyes du meurtrier présumé du petit Philippe Bertrand, notre pays a succombé à l'hystérie collective. Je vous demande de résister à ce vent de folie. Car, si vous accordiez la peine capitale, vous feriez reculer la civilisation de cinquante ans. En donnant la mort à Ranucci, vous rouvririez les portes de la barbarie, vous grossiriez le tombereau sanglant des erreurs judiciaires, vous deviendriez bourreau, vous céderiez à la colère, à la peur, à la panique. Mais je le sais : vous ne ferez pas cela !

D

Il n'est pas le seul à avoir avoué un crime qu'il n'a pas commis. Sachez, Mesdames et Messieurs les jurés que les précédents sont nombreux, hélas. C'est Jean-Marie Deveaux qui avoue à Lyon le meurtre d'une fillette et que l'on condamne avant de le réhabiliter. C'est plus près de nous encore, le jeune Jean-Pierre qui s'accuse du crime de Bruay-en-Artois et dont on découvre ensuite qu'il a affabulé. Dans les deux cas, il s'agit de jeunes gens, comme Ranucci, abandonnés, seuls, incapables de résister à la pression psychologique exercée par des policiers expérimentés et convaincus de leur culpabilité. [...] Mais l'aveu n'est pas une preuve en droit français. L'aveu, c'est au contraire le fil d'Ariane de l'erreur judiciaire, c'est sa fusée porteuse ! Alors non, Monsieur l'avocat général, je ne peux pas vous laisser dire qu'il est impossible de plaider tout à la fois l'innocence et la folie. Si, on le peut. Si, il est possible d'être innocent des faits que l'on vous reproche puis de devenir fou à l'instant où, dans un état de trouble profond, on avoue les avoir commis.

E

J'ai dans cette enceinte de justice face à moi trois adversaires. Vous, Maître Collard, qui avez su avec une belle humanité prêter votre voix aux parents de la petite Maria-Dolorès, vous Monsieur l'avocat général qui avez prononcé l'un des meilleurs réquisitoires que j'aie eu à entendre de toute ma carrière, mais mon plus redoutable adversaire, c'est vous-même, Ranucci ! Vous qui êtes incapable d'inspirer la sympathie aux autres avec vos yeux de poisson mort ! Vous qu'on avait envie de comprendre quand vous êtes entré pour la première fois dans cette salle, mais dont l'attitude a fait qu'ensuite on a eu envie de vous haïr. Un innocent, il crie, il hurle, il se débat, il n'accepte pas le destin. Vous, vous vous êtes montré froid comme un iceberg, impassible, comme étranger à nos débats. Imbécile !

F

Je m'étonne encore du comportement qu'a eu Christian Ranucci. S'il avait été coupable, pensez-vous qu'il soit rentré paisiblement à Nice sans même faire disparaître de son coffre le pantalon et les lanières de cuir que l'on brandit aujourd'hui pour l'accabler ? Enfin, il y a ce mystérieux homme au pull-over rouge. Trois témoins sont venus attester de son existence. L'un d'entre eux explique qu'il l'a aperçu en train d'aborder des enfants. Cet homme est décrit comme conduisant une Simca 1100, c'est-à-dire la marque de la voiture mentionnée par les témoins de l'enlèvement. Un homme donc, vêtu d'un pull-over, en tout point semblable à celui que Mesdames et Messieurs les jurés ont sous les yeux. Vous le voyez là, posé sur la table des pièces à conviction. Ce pullover rouge a été retrouvé près des lieux du crime. Personne ne peut expliquer sa présence. [...] Alors, oui je m'étonne et je m'indigne : allez-vous oser condamner à mort sur un dossier pareil ?

G

Que penser de la déposition du couple Aubert ? Ce sont les témoins clefs de l'accusation. Et pourtant ce couple d'automobilistes n'a cessé de varier au fil de ses déclarations. Leur témoignage est tout simplement ahurissant et farci d'incohérences et d'impossibilités. Les Aubert évoquent en premier lieu un jeune homme avec un paquet entre les bras. Puis, au fur et à mesure de leurs interrogatoires, ils fluctuent, pour finalement décrire une petite fille en short blanc qui pose des questions à celui qui l'entraîne. Comment un tel témoignage peut-t-il être retenu ? [...] Je m'étonne également que la police ait recherché pendant deux heures le couteau sur les lieux du crime avec un détecteur magnétique. Pourquoi le commissaire Alessandra n'a-t-il pas conduit Ranucci sur place alors qu'il venait de passer des aveux, comme l'aurait fait n'importe quel autre policier dans une situation identique ? On aurait bien vu alors si Ranucci était capable de désigner l'endroit où se trouvait l'arme du crime. Je m'étonne aussi de l'incohérence chronologique qui apparait dans les procès-verbaux de mise sous scellé.

Matthieu Aron, Les Grandes Plaidoiries des ténors du barreau, 2013.

Séance 06

L'elocutio

Consigne

Dans votre plaidoyer, quels passages vous paraissent particulièrement importants ? Introduisez des procédés rhétoriques pour les souligner.

Séance 07

La memoria et l'actio

Observation

Que retenez-vous du propos de Gaelle Copienne ?

Oral

Répétez, à voix haute, votre discours, en le chronométrant.

Séance 08

L'art de la parole

Contraction

Contractez le texte ci-contre en 115 mots environ.

Pistes

Essai

Cyril Delhay affirme : "Comme on ignore l’art de parler, on ne sait plus écouter". Pensez-vous qu'enseigner l'éloquence ait un effet significatif sur le climat scolaire ?

Dans un rapport rendu en 2019, Cyril Delhay affirme que l'enseignement de l'oral est "un levier de l'égalité des chances".

Pensez-vous, comme lui, qu'enseigner l'art de la parole à tous peut permettre de lutter contre les inégalités ?

On a perdu l'art de la parole, en France. On en a perdu le secret. On ne sait plus parler, nos orateurs politiques sont parmi les plus médiocres du monde, on ne sait plus enseigner l'oral, de la maternelle à la terminale ; la plupart des professeurs le reconnaissent avec humilité. Parler en public est devenu une peur et une souffrance nationales.

Comme on ignore l’art de parler, on ne sait plus écouter. Dans une école qui a chassé de ses bancs l’enseignement de l’oral depuis plus de cent vingt ans, l’élève français se plaint bien davantage que ses voisins européens du climat scolaire et de ne pouvoir entendre ce qui se dit dans la salle de classe. La moitié d’entre eux, au lieu d’un tiers dans les autres pays de l’OCDE, déclare qu'il y a du bruit dans la plupart voire dans tous les cours.

Parler en public est simple. Il suffit de quelques heures pour s'en approprier les méthodes, à condition de s'y appliquer avec méthode. Enseigner l'art de la parole est élémentaire : il faut juste recoller les morceaux éparpillés depuis 2 500 ans. Car sur l'art de parler, on n'a rien inventé, ou du moins pas grand-chose, juste étayé quelques savoirs millénaires. Au cœur de ces savoirs, non pas l'argumentation, sur cela, depuis plus de deux millénaires, on a beaucoup écrit, glosé, jusqu'à la saturation, mais une eau plus rare, celle qui fonde réellement l'art, qui n'en est pas le fruit, mais la racine. Je vous livre le secret sans plus tarder et en guise d'introduction : depuis l'Antiquité, l'art de la parole est une activité physique en premier lieu, un art canaille et c'est pourquoi il met mal à l'aise aujourd'hui ceux qui ont reçu une "bonne" éducation. On ne peut pas parler de cet art ni l'enseigner, sans parler du corps. On ne peut pas devenir une oratrice ou un orateur digne de ce nom sans fonder son art sur la conscience du corps. [...]

La scène de théâtre, de tous les théâtres du monde à commencer par la salle de cours ou la cour de récréation, la table de réunion ou la table familiale, jusqu'au studio de radio ou au plateau de télévision, jusqu'à la tribune du politique, se moque des mensurations. Ce qui compte n'est pas le physique, mais la présence physique et dans cette présence, "l'âme" de l'orateur. Qu’est-ce que cette "âme" ? On pourrait en discuter. À tout le moins, une sensibilité, des valeurs, un rapport au monde que depuis l’Antiquité, le corps, la voix, la gestuelle ont pour vocation d’exprimer au public. Cette présence est le fruit d’un apprentissage des fondamentaux puis d’un entraînement régulier, une méthode d’acteur mise en évidence et analysée depuis plus d’une centaine de générations.

Cyril Delhay, L'Art de la parole, 2018, éd. Dalloz.

Évaluation

L'art de plaider

Oral

/20 De 1 à 5 De 6 à 10 De 11 à 15 De 16 à 20
S'exprimer à l'oral

L'élève ne cherche pas à communiquer et le propos est parfois peu compréhensible.

L'expression et le niveau de langue orale sont acceptables.

L'élève s'implique peu.

L'expression et le niveau de langue orale sont corrects.

L'élève s'adresse à ses auditeurs.

Des gestes, des procédés oratoires apparaissent ponctuellement.

L'expression est captivante.

L'élève gagne la confiance de l'auditoire.

La gestuelle et les procédés oratoires soutiennent efficacement son propos.

Construire une réflexion

Le plaidoyer n'est pas structuré ou ne cherche pas à convaincre.

Le plaidoyer est peu structuré.

Les arguments sont peu nombreux ou peu pertinents.

Le plaidoyer est correctement structuré.

Des arguments pertinents sont proposées.

La progression du plaidoyer est parfaitement claire.

Des arguments pertinents sont développés.

Mobiliser une culture

Le plaidoyer ne s'appuie ni sur des informations ni sur des histoires.

Le plaidoyer mentionne plusieurs anecdotes ou plusieurs informations mais elles restent peu nombreuses et peu précises.

Le plaidoyer développe au moins une histoire précise et s'appuie sur plusieurs informations.

Le plaidoyer développe plusieurs récits et s'appuie sur des informations précises pour susciter intérêt et émotion.