Objet d'étude : Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle
Problématique générale : L'imposteur est-il coupable, victime ou héros ?
Support : Victor Hugo, Ruy Blas, coll. Livre de Poche, éd. LGF
Que dit Victor Hugo, dans cette préface, sur le théâtre ?
"La localité exacte est un des premiers éléments de la réalité. Les personnages parlants ou agissants ne sont pas les seuls qui gravent dans l'esprit du spectateur la fidèle empreinte des faits. Le lieu où telle catastrophe s'est passée en devient un témoin terrible et inséparable ; et l'absence de cette sorte de personnage muet décomplèterait dans le drame les plus grandes scènes de l'histoire. Le poète oserait-il assassiner Rizzio ailleurs que dans la chambre de Marie Stuart ? poignarder Henri IV ailleurs que dans cette rue de la Ferronnerie, toute obstruée de haquets et de voitures ? brûler Jeanne d'Arc autre part que dans le Vieux-Marché ?"
V. Hugo, préface de Cromwell, 1827.
1. En vous appuyant sur les didascalies au début de chaque acte, indiquez quels sont tous les décors de la pièce.
2. Quelles remarques pouvez-vous faire sur ces décors ?
I | II | III | IV | V |
Quelle image du personnage de Ruy Blas est donnée dans cet extrait du premier acte ?
Dans votre Journal de Lecteur, racontez l'histoire de Ruy Blas sous la forme d'un conte de fées.
Don Salluste de Bazan, Gudiel, par instants Ruy Blas.
Don Salluste
Ruy Blas, fermez la porte, - ouvrez cette fenêtre.
Ruy Blas obéit, puis, sur un signe de don Salluste, il sort par la porte du fond. Don Salluste va à la fenêtre.
Ils dorment encore tous ici, - le jour va naître.
Il se tourne brusquement vers Gudiel.
Ah ! C'est un coup de foudre ! ... - oui, mon règne est passé,
Gudiel ! - renvoyé, disgracié, chassé ! -
Ah ! Tout perdre en un jour ! - L'aventure est secrète
Encor, n'en parle pas. - Oui, pour une amourette,
- chose, à mon âge, sotte et folle, j'en convien ! -
Avec une suivante, une fille de rien !
Séduite, beau malheur ! parce que la donzelle
Est à la reine, et vient de Neubourg avec elle,
Que cette créature a pleuré contre moi,
Et traîné son enfant dans les chambres du roi ;
Ordre de l'épouser. Je refuse. On m'exile !
On m'exile ! Et vingt ans d'un labeur difficile, [...]
Mon crédit, mon pouvoir; tout ce que je rêvais,
Tout ce que je faisais et tout ce que j'avais,
Charge, emplois, honneurs, tout en un instant s'écroule
Au milieu des éclats de rire de la foule !
Gudiel
Nul ne le sait encor, monseigneur.
Don Salluste
Mais demain !
Demain, on le saura ! - nous serons en chemin !
Je ne veux pas tomber, non, je veux disparaître !
Il déboutonne violemment son pourpoint.
- Tu m'agrafes toujours comme on agrafe un prêtre,
Tu serres mon pourpoint, et j'étouffe, mon cher ! -
Il s'assied.
Oh ! Mais je vais construire, et sans en avoir l'air,
Une sape profonde, obscure et souterraine !
- Chassé ! -
Il se lève.
Gudiel
D'où vient le coup, monseigneur ?
Don Salluste
De la reine.
Oh ! Je me vengerai, Gudiel ! Tu m'entends ?
Toi dont je suis l'élève, et qui depuis vingt ans
M'as aidé, m'as servi dans les choses passées,
Tu sais bien jusqu'où vont dans l'ombre mes pensées [...].
Je me vengerai, va ! Comment ? Je ne sais pas ;
Mais je veux que ce soit effrayant ! - de ce pas
Va faire nos apprêts, et hâte-toi. - Silence !
Tu pars avec moi. Va.
V. Hugo, Ruy Blas, I, 1, 1838.
Quelle image du personnage de Ruy Blas est donnée dans cet extrait du premier acte ?
Dans votre Journal de Lecteur, racontez l'histoire de Ruy Blas sous la forme d'un conte de fées.
Ruy Blas
Je l'attends tous les jours au passage. Je suis
Comme un fou ! Ho ! Sa vie est un tissu d'ennuis,
À cette pauvre femme ! -oui, chaque nuit j'y songe. -
Vivre dans cette cour de haine et de mensonge,
Mariée à ce roi qui passe tout son temps
À chasser ! Imbécile ! -un sot ! Vieux à trente ans !
Moins qu'un homme ! à régner comme à vivre inhabile.
-Famille qui s'en va ! -le père était débile
Au point qu'il ne pouvait tenir un parchemin.
-Oh ! Si belle et si jeune, avoir donné sa main
À ce roi Charles Deux ! Elle ! Quelle misère !
-Elle va tous les soirs chez les soeurs du rosaire,
Tu sais ? En remontant la rue Ortaleza.
Comment cette démence en mon coeur s'amassa,
Je l'ignore. Mais juge ! Elle aime une fleur bleue
D'Allemagne... -je fais chaque jour une lieue,
Jusqu'à Caramanchel, pour avoir de ces fleurs.
J'en ai cherché partout sans en trouver ailleurs.
J'en compose un bouquet, je prends les plus jolies...
-Oh ! Mais je te dis là des choses, des folies ! -
Puis à minuit, au parc royal, comme un voleur,
Je me glisse et je vais déposer cette fleur
Sur son banc favori. Même, hier, j'osai mettre
Dans le bouquet, -vraiment, plains-moi, frère ! - une lettre !
La nuit, pour parvenir jusqu'à ce banc, il faut
Franchir les murs du parc, et je rencontre en haut
Ces broussailles de fer qu'on met sur les murailles.
Un jour j'y laisserai ma chair et mes entrailles.
Trouve-t-elle mes fleurs, ma lettre ? Je ne sai.
Frère, tu le vois bien, je suis un insensé. [...]
- Oh! mon âme au démon ! je la vendrais pour être
Un des jeunes seigneurs que, de cette fenêtre,
Je vois en ce moment, comme un vivant affront,
Entrer, la plume au feutre et l'orgueil sur le front !
Oui, je me damnerais pour dépouiller ma chaîne,
Et pour pouvoir comme eux m'approcher de la reine
Avec un vêtement qui ne soit pas honteux !
Mais, ô rage ! être ainsi, près d'elle ! devant eux !
En livrée ! un laquais ! être un laquais pour elle !
V. Hugo, Ruy Blas, I, 3, 1838.
1. Identifiez et étudiez la relative contenue dans cette phrase.
La nuit, pour parvenir jusqu'à ce banc, il faut
Franchir les murs du parc, et je rencontre en haut
Ces broussailles de fer qu'on met sur les murailles.
2. Transformez les deux dernières phrases en propositions subordonnées relatives et ajoutez-les à la seconde. Expliquez tous les changements opérés.
Elle aime une fleur bleue
D'Allemagne... - Je fais chaque jour une lieue,
Jusqu'à Caramanchel, pour avoir de ces fleurs.
J'en ai cherché partout sans en trouver ailleurs.
J'en compose un bouquet...
3. Séparez cette phrase en deux phrases en transformant la proposition relative en phrase autonome. Expliquez tous les changements opérés.
- Oh! mon âme au démon ! je la vendrais pour être
Un des jeunes seigneurs que, de cette fenêtre,
Je vois en ce moment, comme un vivant affront,
Entrer, la plume au feutre et l'orgueil sur le front !
1. Proposez une lecture orale de deux des extraits suivants.
2. Selon vous, qui sont les personnages qui prononcent ces paroles ?
1. Quelles sont les caractéristiques du mélodrame au xixe s. ?
2. Comment retrouve-t-on, dans Ruy Blas, les personnages traditionnels du mélodrame ?
3. Imaginez le costume de ces personnages.
J'étais riche, j'avais des palais, des domaines,
Je pouvais largement renter les Célimènes.
Bah ! Mes vingt ans n'étaient pas encore révolus
Que j'avais mangé tout ! Il ne me restait plus
De mes prospérités, ou réelles, ou fausses,
Qu'un tas de créanciers hurlant après mes chausses.
Orphelin, par pitié nourri dans un collège
De science et d'orgueil, de moi, triste faveur !
Au lieu d'un ouvrier on a fait un rêveur.
Tu sais, tu m'as connu. Je jetais mes pensées
Et mes vœux vers le ciel en strophes insensées.
- Oh! mon âme au démon ! je la vendrais pour être
Un des jeunes seigneurs que, de cette fenêtre,
Je vois en ce moment, comme un vivant affront,
Entrer, la plume au feutre et l'orgueil sur le front !
Oui, je me damnerais pour dépouiller ma chaîne,
Et pour pouvoir comme eux m'approcher de la reine.
Le beau soleil couchant qui remplit les vallons,
La poudre d'or du soir qui monte sur la route,
Les lointaines chansons que toute oreille écoute,
N'existent plus pour moi ! j'ai dit au monde adieu.
Je ne puis même voir la nature de Dieu !
Je ne puis même voir la liberté des autres !
En même temps qu'un ange, un spectre affreux me suit ;
Et, sans les voir, je sens s'agiter dans ma nuit,
Pour m'amener peut-être à quelque instant suprême,
Un homme qui me hait près d'un homme qui m'aime.
L'un me sauvera-t-il de l'autre ? Je ne sais.
Hélas ! mon destin flotte à deux vents opposés.
Si tu n'obéis pas, si tu n'es pas demain
Chez toi pour préparer ce qu'il faut que je fasse,
Si tu dis un seul mot de tout ce qui se passe,
Si tes yeux, si ton geste en laissent rien percer,
Celle pour qui tu crains, d'abord, pour commencer,
Par ta folle aventure, en cent lieux répandue,
Sera publiquement diffamée et perdue.
Qu'est-ce qui vous paraît intéressant ou problématique dans ce texte ?
Comparez le personnage de Ruy Blas au début et à la fin de l'acte III. Vous vous concentrerez, en particulier, sur les scènes 2 et 5.
1. Philippe IV : Père de Charles II, petit-fils de Charles Quint.
2. Reître : Cavalier allemand ; soldat brutal.
3. Escopette : Arme à feu portative à bouche évasée, tromblon.
Ruy Blas, survenant.
Bon appétit ! messieurs ! -
Tous se retournent. Silence de surprise et d'inquiétude. Ruy Blas se couvre, croise les bras, et poursuit en les regardant en face.
Ô ministres intègres !
Conseillers vertueux ! voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure,
L'heure sombre où l'Espagne agonisante pleure !
Donc vous n'avez pas ici d'autres intérêts
Que remplir votre poche et vous enfuir après !
Soyez flétris devant votre pays qui tombe,
Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe !
- Mais voyez, regardez, ayez quelque pudeur.
L'Espagne et sa vertu, l'Espagne et sa grandeur,
Tout s'en va. - Nous avons, depuis Philippe-Quatre1,
Perdu le Portugal, le Brésil, sans combattre ;
En Alsace Brisach, Steinfort en Luxembourg ;
Et toute la Comté jusqu'au dernier faubourg ;
Le Roussillon, Ormuz, Goa, cinq mille lieues
De côte, et Fernambouc, et les Montagnes Bleues ! [...]
Quel remède à cela ? - L'état est indigent ;
L'état est épuisé de troupes et d'argent ;
Nous avons sur la mer, où Dieu met ses colères,
Perdu trois cents vaisseaux, sans compter les galères !
Et vous osez ! … - Messieurs, en vingt ans, songez-y,
Le peuple, - j'en ai fait le compte, et c'est ainsi ! -
Portant sa charge énorme et sous laquelle il ploie,
Pour vous, pour vos plaisirs, pour vos filles de joie,
Le peuple misérable, et qu'on pressure encor,
A sué quatre cent trente millions d'or !
Et ce n'est pas assez ! Et vous voulez, mes maîtres ! … -
Ah ! j'ai honte pour vous ! - Au dedans, routiers, reîtres2,
Vont battant le pays et brûlant la moisson.
L'escopette3 est braquée au coin de tout buisson.
Comme si c'était peu de la guerre des princes,
Guerre entre les couvents, guerre entre les provinces,
Tous voulant dévorer leur voisin éperdu,
Morsures d'affamés sur un vaisseau perdu !
Notre église en ruine est pleine de couleuvres ;
L'herbe y croît. Quant aux grands, des aïeux4, mais pas d'œuvres.
Tout se fait par intrigue et rien par loyauté.
Victor Hugo, Ruy Blas, III, 2, 1838.
Victor Hugo, dans son discours de réception à l'Académie Française, affirme que sa volonté est de "verser par le théâtre sur la foule, à travers le rire et les pleurs, à travers les solennelles leçons de l'histoire, à travers les fautes fantaisies de l'imagination, cette émotion tendre et poignante qui se résout dans l'âme des spectateurs en pitié pour la femme" (3 juin 1841).
Comment, dans Ruy Blas (dont le premier titre était La Reine s'ennuie), réalise-t-il cette volonté ?
Contractez le texte ci-contre en 150 mots environ.
L'imposture est-elle toujours quelque chose de négatif ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur les textes étudiés pendant l'année et/ou issus de votre culture personnelle.
"Je me dis qu'à tout moment quelqu'un va découvrir que je suis une fraude totale et que je ne mérite rien de ce qui m'arrive..." À l'image de la comédienne Emma Watson, qui s'est souvent confiée dans la presse sur ce "sentiment d'illégitimité" qui l'empêche de profiter pleinement de son succès, bien des personnes brillantes et reconnues dans leur métier souffriraient du "syndrome de l'imposteur". Rien qu'à Hollywood, Tom Hanks, Kate Winslet ou encore Meryl Streep auraient, eux aussi, souffert de ce mystérieux mal expérimenté un jour ou l'autre par 70 % de la population selon la psychologue britannique Sandi Mann, auteur d'un livre sur le sujet (Le Syndrome de l'imposteur, Leduc, 2020). "Le monde est peuplé de gens à qui apparemment tout réussit, mais qui pensent que leur succès n'est dû qu'à la chance, aucunement à leur talent, et qu'ils vont bientôt être découverts", résume-t-elle. Pourquoi ce sentiment d'imposture est-il si répandu ? Comment faire pour s'en sortir ?
Identifié en 1978 aux États-Unis, le "syndrome de l'imposteur" désigne au départ "l'impression secrète d'être de fausses intellectuelles" qui fragilise de nombreuses femmes pourtant performantes et diplômées, écrivent alors les psychologues américaines Pauline Rose Clance et Suzanne Imes dans la revue Psychoterapy . Elles détaillent ses trois caractéristiques principales : la croyance que les autres surestiment nos atouts et nos compétences ; la peur d'être découvert et montré du doigt ; enfin, la tendance systématique à attribuer nos réussites à des facteurs externes, comme la chance ou le résultat d'un travail acharné.
Plus promptes à douter d'elles-mêmes, toujours moins bien payées que les hommes, les femmes auraient davantage tendance à se dévaloriser. Et ce, surtout dans les secteurs où elles sont sous-représentées. Ainsi, dans le secteur des hautes technologies 50 % des femmes souffrent fréquemment du syndrome de l'imposteur, contre seulement 39 % des hommes, indique la consultante Napala Pratini dans Hired ("The truth about imposter syndrome among tech workers", 2018). [...]
Douter constamment de sa valeur doit beaucoup au contexte dans lequel on a grandi. "Beaucoup d'enfants développent, par exemple, un sentiment d'illégitimité par rapport à un frère ou à une soeur particulièrement brillant(e)", affirme Kevin Chassangre, psychologue et auteur de Cessez de vous déprécier ! Se libérer du syndrome de l'imposteur (avec Stacey Callahan, Dunod, 2016). [...]
Avec le temps, ces fausses croyances font tellement partie de nous que nous avons ensuite bien du mal à les faire évoluer...Notre société accro aux réseaux sociaux nourrit ce sentiment de ne pas être à la hauteur, d'avoir une vie tellement moins "instagrammable" que celle du voisin. Cette "modestie pathologique" surgit aussi à des moments de transition de notre vie, lorsqu'on commence à travailler, si on reprend des études ou bien lorsqu'on bénéficie d'une promotion inattendue. [...]
"Ce syndrome n'est pas une maladie, mais ses répercussions peuvent le devenir, assure Kevin Chassangre. Certains travaillent frénétiquement pour (se) prouver leurs compétences, ce qui peut les mener au burn-out ou à la dépression." On peut aussi se sentir illégitime dans sa vie privée : inconsciemment persuadés que leur conjoint va les quitter un jour ou l'autre, certains vont tout faire pour saboter leur couple...
Lorsque tout vous réussit, il n'est pas facile de s'épancher sur ce doute omniprésent, qui n'a pourtant rien d'une "fausse modestie" un peu agaçante. "Le silence accentue ce syndrome. Pour s'en sortir, il faut déjà en parler", assure le psychologue, qui explore plusieurs pistes avec ses patients : s'autoriser des moments de lâcher-prise loin des injonctions de performance, apprendre à recevoir les compliments, mieux s'attribuer ses réussites qui ne peuvent pas, toutes, être dues à de simples concours de circonstances... Il faut savoir accepter, aussi, d'être imparfait et faillible. Cela ne veut pas dire pour autant que l'on est un imposteur !
Ségolène Barbé, Peut-on se libérer du syndrome de l'imposteur ?, Le Figaro, lundi 2 novembre 2020.
1. Classez les différents "que" qui apparaissent dans ces phrases et justifiez votre classement.
a) & b) Que faire ? — Elle d'abord ! elle avant tout ! — rien qu'elle !
c) Deviner… — deviner ! car il faut deviner ! — // Ce que cet homme a pu construire et combiner !
d) Ma raison, dont j'étais si vain, mon Dieu ! mon Dieu ! // Prise en un tourbillon d'épouvante et de rage, // N'est plus qu'un pauvre jonc tordu par un orage !
e) Je ne la verrai plus ! — Sa main que j'ai pressée, // Sa bouche qui toucha mon front… — Ange adoré !
f) Je dis que je me nomme // Ruy Blas, et que je suis le valet de cet homme !
g) Je crois que vous venez d'insulter votre reine !
h) — À mon tour ! — On écrase un serpent qu'on rencontre.
i) Et vous vous figurez que je vous verrai faire // Sans rien dire !
2. Identifiez et analysez la proposition relative contenue dans ces phrase.
a)
Dieu ! — mais, à chaque instant, comme d'un cœur qui saigne,
Je sens que votre vie à flots s'écoule et s'en va.
b)
Un duel ! fi donc ! je suis un de tes gens à toi, [...]
Un maraud qu'on châtie et qu'on fouette, — et qui tue.
3. Dans cette phrase, explicitez le lien logique par un mot de liaison et analysez ensuite la phrase.
[...] Cet homme n'a point d'âme,
C'est un monstre. [...]
4. Explicitez le lien logique par un mot de liaison et analysez ensuite cette phrase.
J'ai l'habit d'un laquais, et vous en avez l'âme !
5. Étudiez la construction de cette phrase.
Permettez, ô mon Dieu ! justice souveraine !
Que ce pauvre laquais bénisse cette reine,
Car elle a consolé mon cœur crucifié,
Vivant par son amour, mourant, par sa pitié !
Ruy Blas survit à son empoisonnement mais est arrêté et jugé.
Vous prononcerez son réquisitoire/sa plaidoirie (au choix).