My Sweet Pepper Land

Atelier

Avant la projection

Observation

1. Que nous montre l'affiche ?

2. Comment le réalisateur explique-t-il son projet ?

Hiner Saleem, né en 1965 au Kurdistan Irakien, ne cesse de revenir dans ses fictions sur son pays natal et ses habitants, qu'ils vivent sur place ou qu'ils composent avec l'exil, comme lui, qui a rejoint l'Europe à 17 ans.

Il s'explique sur l'origine de ce film aussi acide que cocasse :

"Au début du projet, j'imaginais un seul personnage : un ex-combattant de la résistance anti-irakienne, ne supportant plus la corruption qui gangrène la construction du Kurdistan libre. Ce personnage est devenu Baran, qui choisit d'occuper un poste de shériff dans un triangle des Bermudes : à la frontière entre Irak, Iran et Turquie. Il tente de faire respecter les lois dans un coin où l'on n'en a jamais entendu parler et où les trafiquants prospèrent."

"Avec lui, je voulais montrer la réalité du Kurdistan : un pays en chantier, non seulement matériellement, mais aussi moralement. Un pays qui s'est ouvert au monde, mais où certains archaïsmes perdurent. En premier lieu, ceux visant les femmes. Pour cette raison, j'ai imaginé le personnage de Govend, qui affronte les hommes du village, mais aussi sa propre famille, qui ne voit pas d'un bon œil ses velléités d'émancipation."

Olivier De Bruyn, "My Sweet Pepper Land" : un western au Kurdistan, http://rue89.nouvelobs.com

Atelier

Après la projection

Observation

1. Faites un plan des lieux de l'action. Vous placerez le village, Baran, Govend, Aziz Aga et les rebelles kurdes. Vous utiliserez une couleur différente suivant le genre. Que remarquez-vous ?

2. Selon vous, qu'est-ce que le réalisateur a cherché à nous dire à travers ce film ?

3. Regardez le début du film Pour une poignée de dollars. Quels points communs pouvez-vous remarquer ? Qu'est-ce que ces ressemblances apportent au propos du film ?