L'écriture M1J1

01

"Les allumettes"

Je me rappellais de cette histoire où j'habitais encore à Savigni le temple. C'était un jour chez moi dans mon garage. Ce jour là je m'ennuillais beaucoup. Et puis j'avais voulu m'amusé avec des allumettes. J'avais voulu fair un petit feu de can, mais je ne pouvais pas a cause de ma mère qui repassais l'aspirateur dans la maison. Alors je m'amusé à allumer les allumettes et à les éteindres. L'orsque ma mère venu passer l'aspirateur dans le garage ! J'avais tellement peur qu'elle me voyait m'amuser avec les allumettes que je restait debout et que j'avais caché les allumettes contre mon dos et le mur. mais elle voulait passer l'aspirateur sous mes pieds. J'était obligé de me pousser. Ma mère vu tomber la boîte d'allumettes. Elle me fit assi sur l'escalier et essaya de me buler les doigts (j'avais jamais vu ma mère aussi énervé). Je souflait sur les alumettes pour les éteindres. Sa dura pas trop longtemps. Elle m'envoyat dans ma chambre avec des pères de claques et il falait que je me couche. dans ma chambre je s'avais qu'elle avait eu raisont et moi que j'avais eu tord.

Dominique Bucheton, Refonder l'enseignement de l'écriture, éd. Retz, 2014.

03

Les allumettes (3e version)

Cette histoire s'est passée à savigny le temple. A ce moment là j'avais eu huit ans. Ce jour là, a la maison il y avait que moi et ma mère. Ma soeur était parti s'amuser et mon père était en train de travailler.

J'étais assi dans mon garage en train de m'enuillé. J'avais trouvé un jeu pour m'ocuper, c'était de jouer au teniss de table, mais je m'en était lassé très vite. J'avais plus aucun jeu pour m'amuser. Alors j'avais eut l'idée de fair un feu de can dans mon garage, mais j'étais sur que ma mère m'aurais vut et alor je me serais fait grondé.

J'avais pris la boîte d'allumettes, mais avant j'avais regarder si ma mère était occuper. Pour passer de mon garage a la maison il fallait passer par deux portes. Comme sa la première porte m'avertira que ma mère passera dans le garage et je pourrais cacher les allumettes. J'avais sorti une poignée d'allumettes. Je l'aient allumée, de fasson que les allumettes bulaient en l'air. Ca faisait très beau comme une sorte de lance flame qui s'étein et en plus c'était très marent. Je crois que c'était un de mes meilleurs jeux.

Ma mère pendant ce temps, elle passait l'aspirateur dans la maison. Moi je m'amuser toujours à mon jeu très amusant. Elle passait toujours l'aspirateur, mais j'avais pas entendu la deuxième porte s'ouvrir. j'avais vite caché la boite d'allumettes contre mon do et le mur du garage. Mon coeur batait si vite qu'il resemblait à un boxeur qui tape sur son adversère.

Maleureusement ma mère voulut passer l'aspirateur sous mes pieds. J'étais obligé de me pousser. elle vu tomber la boite. Elle compri toute suite que je m'amusai avec des allumettes. Elle me prit par les cheveux et m'emmena sur l'escalier. J'étais assi en train de pleurer. Ma mère pris les allumettes et essaya de me buler mes doigts. Là j'était boulverser je souflait sur les allumettes pour les éteindres. Euresement ça n'avait pas durer longtemps ? Elle m'envoya dans ma chambre. Je regarder mes doits aucun doits navait étant buler. J'étais encore tou emmu. Je compris qu'elle avait eu raison et que j'avais eu torp.

Dominique Bucheton, Refonder l'enseignement de l'écriture, éd. Retz, 2014.

02

"La marionnette"

Le texte de Julie

[Auteur] Julie [Lacroix]

Jo m'appelle Antoine, j'ai 11 ans, J'ai une sœur qui s'appelle Anita, J'ai une histoire à vous raconter.

[Un jour] j'étais au marché lorsque je vis Romuald mon meilleur ami. Je courus vers lui. Mais en chemin, je vis une femme qui vendait des marionnettes. Elle était blonde avec des taches de rousseur [et des yeux fixes]. Je lui dis bonjour, pas de réponse.

Je redis : bonjour, madame, pas polie cette femme. Et à ce moment-là Romuald arriva.

- Ça va [Antoine] ?

- Oui ça va mais regarde ces jolies marionnettes

- Oh oui ! Elles sont magnifiques

- Oui, mais la dame qui les vend a l'air sourde ou alors très mal polie.

- Une vendeuse sourde ? Qu'est-ce que tu racontes ? ...

MADAME ! ! !... Tu as raison, elle est sourde.

- Bon, tu veux dormir à la maison ce soir ?

- OK, je demande à ma mère et toi à la tienne ... On se retrouve ici dans un quart d'heure

- Ok !

Un quart d'heure plus tard

- Romuald, tu es enfin là ? C'est oui, et toi ? [Ma mère a dit oui et la tienne ?]

- Oui

- Cool ! Tu sais, demain, on retournera au marché et j'achèterai une poupée [marionnette] à ma sœur... Enfin, j'essaierai si ce n'est pas la même dame. Ca y est, on y est...

- Ouah, cool, la préparation !

- Oui, oui, cool... Bon , on monte dans ma chambre ? Dis donc, tu as vu l'heure ? On regarde un film ?

- Oui je veux bien

- [On va embêter ta sœur

- Non on regarde un film]

Le lendemain matin...

- Ah ! Salut, tu es enfin réveillé. Bon, on s'habille et on va au marché.

- OK.

[10 minutes après]

- Tu es prêt ?

- Oui.

- Alors on y va.

- Bonjour Maman. Au revoir Maman.

- Hop là ! Où allez-vous ?

- Au marché

- Vous ne voulez pas déjeuner ?

- Non, ça va, [on s'achètera un truc à la boulangerie]

- On peut y aller ?

- Oui, allez-y mais soyez rentrés pour le repas.

- D'accord

- On court sinon elle sera partie... Allez, Romuald, un peu de nerf ! [oh ! mais je suis pas bien réveillé, moi]

- Ah ! enfin. On est arrivé. Tu sais, elle me fait un peu peur cette femme avec ses yeux, elle me glace tout le sang

- Oh, la, la ! Trouillard !

- Si

- Non !

- Bon, OK... Mais un tout petit peu... Mince ! C'est la même !

- Bon, on rentre alors...

- Non !

- On va lui demander quand même...

- Madame, on peut avoir une marionnette s'il vous plaît ?

- AHHHHH !

Une femme venait de surgir du [de derrière le rideau]

- Ah ! Vous parlez à ma fille...

- C'est votre fille.

- Oui

- Mais elle est sourde ?

- Ah ! tu vois, je te l'avais dit !

- Vous voulez une petite marionnette ?

- Oui [deux]

- Une qui parle et une qui ne parle pas ?

- Une qui parle et une qui ne parle pas... Vous pouvez me faire un paquet-cadeau pour celle qui ne parle pas ? [pour une ?]

- Tenez...

- Merci

- On rentre maintenant

- Attends... Tu as raison... Quand on les regarde bien, elles ont des yeux envoûtants

- Oui... Bon, il est tard. On rentre ? [On va à la boulangerie puis on rentre]

- Oui ! On va manger !

- On court ?

- OK !

- Ah ! Enfin ! Vous êtes là ! Romuald, ta mère a téléphoné : il faut que tu rentres...

- Oh, bon... Bien, je vais prendre mes affaires...

[10 minutes après]

- Tu es prêt Romuald ?

- Oui

- Tu veux que je t'emmènes en voiture ?

Non, ça ira. Salut Antoine. À lundi...

- À lundi...


- Antoine, il est 21 heures. Va te coucher !

- D'ac, maman... Ah, Anita, j'ai un cadeau pour toi ! Tu montes ?

- Je suis là. Où est mon cadeau ?

- [Il est]là

- Ouais ! Une marionnette ! Merci !

- Bon, bonne nuit

- Oui, bonne nuit

- [Où] je vais mettre la mienne ? [Ah sur cette malle]

Je commençais à m'endormir quand tout à coup j'entendis : AH AH AH AH

- Ah ! Mon Dieu !

Je me réfugie sous mon lit, je vis de petits yeux noirs envoûtants...

- AH AH AH AH AH

À bout de force je m'endormis

- AH AH AH AH AH

Dès six heures, je suis allé au marché demander si ce n'était pas la marionnette qui avait fait ces bruits bizarres. Dès que je suis arrivé près du stand des marionnettes, j'ai entendu un bruit bizarre : AH AH AH AH !

"Au secours !". J'ai couru chez moi !


Lundi

Enfin l'école.

- Tu descends ?

- Oui, j'arrive !

Arrivé à l'école, j'ai tout raconté à Romuald.

DRING, DRING, la sonnerie.

Enfin !

Je suis arrivé chez moi. Tout était dévasté, mais pas à la hauteur d'un adulte mais plutôt d'un pantin [d'un enfant, un tout petit enfant]... Je courus dans ma chambre. Le pantin n'était plus là. Une heure plus tard, tout le monde rentra et nous rangeâmes.


La nuit

Pendant que toute la ville dormait, le pantin se baladait dans les rues mais il avait un but précis : la vendeuse. Elle lui remit de la batterie et le pantin repartit.


Le lendemain

Le pantin était là, à sa place


- AH AH AH AH AH AH !

Le débat autour du texte (extraits)

- ben on dirait La cafèt

M -qu'est-ce que c'est "La cafèt"

- tu sais à la télé... des étudiants qui se rencontrent

- ils arrêtent pas de causer /de tomber amoureux

M -ah c'est un sitcom ?

- moi je trouve c'est dur à comprendre

M -pourquoi c'est dur à comprendre ? tu peux l'expliquer ?

- ben / ils parlent tout le temps /il y a pas d'histoire

J - moi / je voulais pas dire tout de suite... alors...

- moi il y a ça pourquoi elle dit une poupée qui parle et une qui parle pas ?

- et ça /c'est quoi cette histoire de film ?

- moi je suis perdue / je comprends rien du tout ...on peut relire ?

[...]

- au début on croit que c'est la vendeuse la marionnette...

- la vendeuse ?

- la sourde quoi... et après c'est la poupée

- mais on comprend bien / elle a mis deux fois "les yeux noirs envoûtants"

J - au début je pensais que ce serait la vendeuse mais ça allait trop vite...

M -ça allait trop vite ?

J -....

M- c'est pour ça pour que ça aille pas trop vite que tu as imaginé le dialogue ?

J -....

- quand même / elle fait pas des scènes...on s'y perd un peu

- faudrait...

- faudrait qu'elle mette... je sais pas...qui c'est qui parle

- qu'ils bougent / que c'est pas partout pareil

- oui des fois ils sont au marché / des fois à la maison / moi j'ai pas bien compris

M-oui c'est vrai /peut-être tu pourrais mieux dire // les personnages ils bougent / ils se déplacent // mais moi j'ai bien envie de revenir à ce que vous disiez au début "ça ressemble à La cafèt" /t'en penses quoi toi Julie ?

J - ben moi / c'est comme ça / on avait dit qu'il fallait des paroles / j'en ai mis

- ouais c'est vrai on parle comme ça

M -ah ! toi tu penses...

- ben elle a voulu écrire comme on parle dans la vie /pas à l'école

- alors ils mangent pas ?

M - qu'est-ce que tu veux dire ?

- ben / la maman elle propose de déjeuner / chez moi faut toujours manger le matin sinon on tient pas

- et puis faut pas qu'elle dise que c'est la marionnette / faut pas qu'elle sache sinon...

- ah oui / le lecteur faut pas qu'il sache

M-bon d'accord / peut-être faut pas le dire tout de suite / mais moi je reviens à votre idée de cafèt / qu'est-ce qu'il y a ici qui vous y a fait penser ?

- ben avec la maman par exemple / cette histoire de manger ou pas

- ça sert à rien pour la marionnette /à la télé il y a toujours des trucs qui servent pas

M -ça sert à rien ?

- le lecteur ça ne lui fait rien comprendre / il sait pas mieux que c'est une marionnette qui va tout casser quoi

M - Julie elle disait que / elle voulait pas que ça aille trop vite / tout à l'heure elle nous a dit ça / qu'est-ce que tu en penses Julie ?

J - ben moi / c'était comme ça / avec ma mère faut toujours qu'on prenne le temps de causer /de manger

M -ah oui / t'as écrit ça en pensant à comment ça se passe pour de vrai ? mais les autres là / tes copains / ils disent que ça sert à rien et toi tout à l'heure tu disais que tu voulais que ça aille pas trop vite / qu'est-ce que tu penses maintenant ?

J -...

- moi je trouve quand même c'est drôle

M - drôle / qu'est-ce que tu veux dire ?

- au début on comprend rien / après quand tu as relu il faut s'y mettre / et on se demande où est-ce qu'elle est cette marionnette alors quand elle crie...

M -oui quand elle crie ça fait quoi ?

- moi ce que je trouve drôle c'est quand elle dit "enfin l'école"

- ça on voit bien qu'elle a peur quand elle dit ça

[...]

M -mais ces dialogues qu'on avait du mal à comprendre maintenant qu'est-ce qu'on en pense ?

- ben c'est pas mal / ça perd un peu

- c'est un peu rigolo / c'est / c'est tout le temps / et l'histoire on la connaît pas vraiment / faut la comprendre / alors quand elle crie dehors il se passe vraiment quelque chose

M-toi ça te plaît bien / c'est ça / le lecteur il doit comprendre l'histoire à partir des dialogues / et les cris c'est là que le lecteur se dit qu'il se passe une chose importante / qu'est-ce que tu en penses Julie ? Ça te plaît qu'Étienne il lise comme ça ?

J - ... ben ...ouais

Catherine Tauveron, "L'écriture littéraire...", Repères, recherches en didactique du français langue maternelle, n°26-27, 2002