- septembre/octobre/novembre : délimitation du sujet,
lectures, un premier jet de la partie théorique (5/6 pages
aux normes APA)
- décembre/janvier/février : réécriture et finalisation de
la partie théorique (10 pages minimum aux normes APA, maximum
20/25 pages)
- mars/avril/mai : détermination du recueil de données et
mise en place pendant le stage 3, dans la classe du
tuteur
- juin : analyse(s) (collectives d'abord?) des données -
ceci sera à finaliser au S3
NB - possibilité de (re)mettre en place un recueil de
données à la rentrée de M2
- septembre-décembre de l'an prochain : il faudra finir de
rédiger le mémoire (analyse, remédiation, ouverture) et
soutenir avant la remontée des notes qui aura lieu en
janvier. Ceci veut donc dire une soutenance en
novembre/décembre.
Principes
Dans la mesure où la soutenance se fait en fin de premier
semestre du M2 il est recommandé de bien avancer le travail
en M1. Les étudiants n'ont plus de concours en fin de M1, et
ils ont beaucoup moins de cours en Mai-Juin. L'idée c'est
donc d'engager rapidement le travail dès cet automne, mais
aussi de ne pas hésiter à pousser ce travail sur mai-juin
pour qu'à l'arrivée des congés d'été les étudiants aient
écrit le plus gros de leur mémoire.
A chaque semestre le travail de recherche doit être évalué
sous forme d'une note. Au premier semestre par exemple ils
peuvent remettre un travail d'une dizaine de pages après les
congés de Noël. Au second semestre cela peut donc être à la
mi juin, pour une transmission de la note à la scolarité au
25 juin dernier délai. Si les étudiants ont avancé très vite
et de façon satisfaisante ils peuvent également déposer leur
travail final pour la première session et dans ce cas vous
devez me transmettre la note pour le 25 mai. L'idéal en
mai-juin serait d'être au minimum à une trentaine de pages
finalisées. S'ils n'ont pas atteint ce volume de travail, il
faut leur proposer de poursuivre jusqu'à la mi-juin. Les
notes inférieures à 8 ne sont pas compensables, ce qui
signifie qu'en-dessous de 8 ils ne peuvent pas avoir leur M1,
et devront redoubler. A 8 cela peut être compensé avec les
notes des autres enseignements.
Ce sera l'année du concours, les étudiants doivent au
maximum essayer de finaliser leur mémoire tôt dans l'année
afin de pouvoir ensuite se consacrer aux révisions. Ils
n'auront plus la tête à la recherche en M2 et que trop tarder
risquerait de les mettre dans une situation désagréable, à
savoir mener de front recherche + CAPES.
Le rythme du travail pendant l'année peut être d'un
rendez-vous individuel ou avec tous les étudiants que vous
suivez tous les mois, ou tous les mois et demi. L'idée c'est
qu'ils vous envoient un texte avant chaque rdv pour que ce
temps de travail porte sur écrit de leur part, afin que vous
leur fassiez des propositions de révision, ou de poursuite,
ou de lectures pour enrichir et développer leur construction
de l'enjeu didactique qu'ils ont mis au travail. Leur mémoire
doit comporter des reprises de textes issus de la recherche
dont ils explicitent le contenu, reprennent les concepts pour
se les approprier.
Contenu
Le mémoire manifeste votre capacité à vous appuyer sur les
travaux critiques existants pour proposer une approche
réflexive et critique de votre expérience d’enseignement. Il
comprend généralement trois parties : une partie
théorique qui présente les différentes théories
portant sur la question choisie ; une partie
didactique qui décrit les processus de mise en place
didactique et pédagogique du sujet retenu ; une
partie de bilan.
La dimension inductive du travail de recherche est à
souligner : la réflexion et l'écriture des étudiants doivent
partir de questions professionnelles, de questions
d'enseignement-apprentissage qu'ils ont rencontrées en
classes de stage ou qu'ils se posent en raison de leur stage.
Ces questions doivent être élaborées, éclairées par des
lectures, et se construire petit à petit comme de réels
problèmes professionnels, et le mémoire est plus le "récit"
de cette construction, de cette élaboration, de cet
approfondissement qu'un bel exposé savant et surplombant. Des
acquis, des conclusions, des savoirs professionnels et
didactiques se construisent et sont posés dans le texte sous
la forme d'un processus, d'un travail.