9h30-10h55 : "La Littérature en péril"
11h05-12h30 : "L'oeuvre ouverte"
13h30-14h55 : Scènes de lecture
15h05-16h30 : La lecture littéraire
Lisez ces ces quelques pages tirées de La Littérature en péril (Todorov, 2007).
1. Quel constat l'auteur fait-il ? Ce constat vous paraît-il juste ?
2. Quelles propositions fait-il ? Qu'en pensez-vous ?
1. Comment la lecture est-elle évoquée dans les programmes actuels du cycle 3, dans ceux du cycle 4 ainsi que dans ceux du lycée ?
2. Les critiques de Todorov vous paraissent-elles toujours d'actualité ?
L’autobiographie de lecteur peut donc se définir comme une mise en discours de la manière dont les individus ont appris à lire, de leur rapport à la lecture et à la littérature – et/ou plus en général à la littératie – et de leur représentation des textes qu’ils lisent. Elle touche la partie de l’identité du sujet qui s’est formée au travers des pratiques de la lecture, et peut révéler à la fois une partie de sa subjectivité – entendue au sens d’opinions, d’intérêts personnels, d’expériences et d’émotions – et son positionnement socioculturel par rapport aux valeurs, jugements et représentations partagés sur la lecture et les textes.
Bemporad, C. (2019, 1 janvier). L’autobiographie de lecteur en didactique de la littérature : un outil pour la recherche et l’enseignement. Licence OpenEdition Books. https://books.openedition.org/pun/6982?lang=fr
Lisez ces autobiographies de lecteurs rédigées par des élèves (septembre 2023).
Quelles remarques vous inspirent ces textes ?
Lisez l'extrait proposé, tiré de Perceval, ou le Conte du Graal.
Le lendemain soir, les personnages écrivent leur journal personnel. Choisissez l'un des deux personnages, imaginez et écrivez cette page.
Écrire, c'est ébranler le sens du monde, y disposer une interrogation indirecte, à laquelle l'écrivain, par un dernier suspens, s'abstient de répondre. La réponse, c'est chacun de nous qui la donne, y apportant son histoire, son langage, sa liberté ; mais comme histoire, langage et liberté changent infiniment, la réponse du monde à l'écrivain est infinie : on ne cesse jamais de répondre à ce qui a été écrit hors de toute réponse : affirmés, puis mis en rivalité, puis remplacés, les sens passent, la question demeure. Ainsi s'explique, sans doute, qu'il y ait un être trans-historique de la littérature ; cet être est un système fonctionnel dont un terme est fixe (l'œuvre) et l'autre variable (le monde, le temps qui consomment cette œuvre). Mais pour que le jeu s'accomplisse, pour que l'on puisse aujourd'hui encore parler à neuf de Racine, il faut respecter certaines règles ; il faut d'une part que l'œuvre soit vraiment une forme, qu'elle désigne vraiment un sens tremblé, et non un sens fermé ; et d'autre part (car notre responsabilité n'est pas moindre), il faut que le monde réponde assertivement à la question de l'œuvre, qu'il remplisse franchement, avec sa propre matière, le sens posé.
Barthes, R. (1960). Sur Racine.
Par groupes de deux : Quelles réflexions vous inspirent ces pages de manuel ?
"À plat ventre sur la plus grosse branche de tilleul, Colin, immobile comme un chasseur à l'affût, observe le manège du chat Tibère. Tapi sous un banc de l'allée où les miettes de pain font le régal des moineaux, Tibère attend patiemment que ceux- ci s'approchent suffisamment de lui pour bondir sur la proie qu'il convoite".
![]() |
![]() |
![]() |
Paour, J.-L. Cèbe, S. (2011). Améliorer la compréhension de l'écrit : apports d'une conception constructivisite de l'apprentissage et du développement. Travaux & documents, 2011, 38, pp. 121-134.
ENSEIGNANT. Un peu et à quoi ça sert de poser des questions comme ça sur un texte ?
FRANCK (CM1). Ben pour savoir mieux le le texte pour savoir si tu le sais
E. Si tu le sais c'est-à-dire ?
F. Oui par exemple si tu l'as lu
E. Ah oui pourquoi des fois tu ne lis pas le texte ?
F. Oui il y en a des fois ils ne lisent pas le texte
E. Mmh toi tu lis toujours le texte ?
F. Oui mais pas tout le temps
E. Pas tout le temps qu'est-ce que tu fais alors quand tu ne lis pas le texte ?
F. Et ben je réponds tout de suite aux questions je regarde les questions d'abord (rire)
Guernier M.-C. (1999) Lire et répondre à des questions au cycle 3. In : Repères, n°19. pp. 167-181.
Comprendre un texte implique de s'affranchir de la forme littérale, d'intégrer l'information sémantique selon un processus cyclique au fur et à mesure de l'avancée dans le texte. [...] Les mauvais "compreneurs" ont tendance à penser qu'il suffit de décoder tous les mots d'un texte pour le comprendre et ils utilisent en conséquence des procédures inadéquates : stratégies de lecture mot à mot ; traitent toutes les phrases comme des segments isolés (compréhension en "îlots") ; [...] ne traitent que les informations qui sont cohérentes avec leur représentation initiale et ne détectent pas les incohérences entre les informations délivrées par le texte et leur représentation initiale.
Paour, J.-L. Cèbe, S. (2011). Améliorer la compréhension de l'écrit : apports d'une conception constructivisite de l'apprentissage et du développement. Travaux & documents, 2011, 38, pp. 121-134.
93. ENSEIGNANT. Alors c'est quoi ça lecture silencieuse
94. NICOLAS (CM1). Lecture silencieuse c'est c'est tu prends une fiche dans un petit bac et tu prends une autre fiche pour que tu écris il y a des questions et tu cherches sur la fiche la réponse et tu écris les réponses
95.E. Et elles sont où les réponses
96. N. Euh ben à côté il y a deux il y a deux petits bacs et à côté il y a les réponses et l'autre côté il y a les fiches et on et on doit v faire les questions
97. E. D'accord il faut que tu prennes deux fiches alors
98. N. Non d'abord on prend celle qui a les questions et après on prend euh la fiche corrective
99. E. Ben alors comment tu fais pour répondre aux questions
100. N. Ben il y a des questions c'est écrit euh c'est écrit euh .... et autre chose et tu dois aller chercher euh sur la feuille tu dois chercher sur la feuille la réponse
Guernier M.-C. (1999) Lire et répondre à des questions au cycle 3. In : Repères, n°19. pp. 167-181.